Andrea Baines, 34 ans, a recréé les effets de l’endométriose pour mettre en évidence la douleur « invisible » de cette pathologie.
La maquilleuse a fait appel à Rachel Berwick, une autre femme atteinte de cette maladie, pour être le modèle de ce projet.
Andrea a expliqué pourquoi elle voulait se concentrer sur l’endométriose et en a parlé à Kidspot : « C’est déjà assez traumatisant pour la personne qui souffre de cette maladie de faire face à la douleur, sans avoir l’impression qu’elle ment sur son état. »
« Il peut être extrêmement isolant de vivre avec une condition que personne ne peut voir. »
« J’ai l’impression qu’il y a une aiguille chaude et pointue en moi, qu’on me racle les organes internes, et que mes entrailles sont arrachées. »
Il a fallu une heure à Andrea pour appliquer le maquillage réaliste, puis la photographe Emma Wilson a pris des photos des résultats choquants.
Traduction : Juste parce que vous ne pouvez pas le voir, ça ne veut pas dire que ça n’existe pas. #Endométriose
Rachel, qui a révélé que ses expressions faciales douloureuses étaient réelles, a déclaré que la séance photo était l’une des expériences les plus « significatives et les plus enrichissantes de sa vie ».
Andrea a également dit qu’elle voulait souligner comment la condition est différente des douleurs menstruelles régulières et que ce n’est pas simplement « le fait d’être une femme ».
En plus des douleurs intenses, l’endométriose provoque également une fatigue chronique, des douleurs lors des rapports sexuels et des difficultés à concevoir.
« Je ne peux pas m’engager à travailler comme avant. Je suis très fatiguée et j’ai beaucoup de mal à accomplir les tâches quotidiennes, en plus d’être une mère », a partagé Andrea.
« Cela affecte aussi massivement ma vie sexuelle, ce qui est un grand facteur de ma dépression. »
« C’est comme mener une bataille perdue d’avance parfois. »
Un internaute a partagé : « J’ai 46 ans et j’ai le stade 4 depuis que j’ai 11 ans… Une douzaine d’opérations chirurgicales, des traitements hormonaux dont les stéroïdes, au moins 4 fausses couches et les deux ovaires enlevés avec mon utérus me voient encore à l’agonie la plupart du temps.
Un divorce parce que je ne pouvais pas avoir de relations sexuelles, une carrière perdue en droit/criminologie et pas d’enfants non plus me font me demander pourquoi je continue… Les spécialistes médicaux ont des traitements très limités autres que les analgésiques.
Cette maladie vous tue sans être vraiment en phase terminale. »
Un autre a écrit : « J’ai souffert pendant de nombreuses années et ce n’est qu’après une opération pour me débarrasser des fibromes que j’ai pu me débarrasser de la douleur. »
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