Il s’était retrouvé au milieu d’une charge des forces de l’ordre.
Un photojournaliste syrien blessé durant la manifestation
Les autorités françaises ont ouvert une enquête interne sur la façon dont un photographe syrien couvrant une manifestation à Paris a été gravement blessé, dans un débat national animé sur les violences policières.
Ameer al-Halbi a été photographié avec le sang coulant de sa tête bandée, samedi, après qu’un policier aurait frappé le journaliste au visage avec une matraque.
Il va déposer plainte, selon son avocat Hugo Lévy.
Samedi, Ameer al-Halbi, 24 ans, couvrait une manifestation contre le texte de loi « sécurité globale » et les violences policières, qui s’est déroulée pacifiquement avant des affrontements entre la police et les casseurs, des jeunes en noir qui ont mis le feu à des voitures, une brasserie et brisé des vitrines de magasins.
Le photojournaliste syrien va porter plainte
Ameer al Halbi, photographe indépendant d’origine syrienne, collaborateur de @polkamagazine et de l’@AFPphoto, a été blessé hier au visage pendant une charge de police, tout comme plusieurs autres manifestants
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com/hashtag/AFP?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#AFP 1/5 pic.point 76 | twitter.point 84 | com/Vc4uSH98wWpoint 98 | 1
— Agence France-Presse (@afpfr) November 29, 2020
« On était dans une rue avec les policiers et les manifestants.point 56 | J’étais avec trois ou quatre photographes et on faisait des photos entre les deux ».point 136 | Collaborateur de Polka Magazine et de l’AFP, il ne portait ni casque, ni brassard presse.point 217 |
« Les policiers sont arrivés et d’un coup je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé.point 106 | Je pense que c’était un seul coup.point 137 | Les gens m’ont marché dessus, puis quelqu’un m’a aidé », raconte-t-il.point 208 | 1
« Je n’avais pas mon équipement de protection, confisqué par la police pendant une manifestation de “gilets jaunes” car je n’avais pas de carte de presse. »
J’ai suivi ce photographe après sa blessure,sans savoir qu’il s’agissait d’Ameer Al Halbi,reporter ayant fuit la guerre en Syrie.
Il a été pris en charge par des street medics, qui ont été bloqués plusieurs fois par des CRS au moment de l’amener à l’hôpital. #marchesdeslibertes https://t.co/IU62bH6H7q pic.twitter.com/h1QuEJExgOADVERTISEMENT — Antton Rouget (@AnttonRouget) November 28, 2020
Ameer al Halbi est resté bloqué pendant deux heures dans le quartier de Bastille, totalement bouclé par les forces de l’ordre. « Cela m’a pris du temps d’aller à l’hôpital, c’était le plus dur pour moi ».
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