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Violences policières : le photojournaliste syrien blessé va poter plainte


Il s’était retrouvé au milieu d’une charge des forces de l’ordre.

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Un photojournaliste syrien blessé durant la manifestation

Les autorités françaises ont ouvert une enquête interne sur la façon dont un photographe syrien couvrant une manifestation à Paris a été gravement blessé, dans un débat national animé sur les violences policières.

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Ameer al-Halbi a été photographié avec le sang coulant de sa tête bandée, samedi, après qu’un policier aurait frappé le journaliste au visage avec une matraque.

Il va déposer plainte, selon son avocat Hugo Lévy.

Samedi, Ameer al-Halbi, 24 ans, couvrait une manifestation contre le texte de loi « sécurité globale » et les violences policières, qui s’est déroulée pacifiquement avant des affrontements entre la police et les casseurs, des jeunes en noir qui ont mis le feu à des voitures, une brasserie et brisé des vitrines de magasins.

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Le photojournaliste syrien va porter plainte

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— Agence France-Presse (@afpfr) November 29, 2020

« Les policiers sont arrivés et d’un coup je me suis retrouvé au sol, je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’est passé.point 106 | Je pense que c’était un seul coup.point 137 | Les gens m’ont marché dessus, puis quelqu’un m’a aidé », raconte-t-il.point 208 | 1

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« Je n’avais pas mon équipement de protection, confisqué par la police pendant une manifestation de “gilets jaunes” car je n’avais pas de carte de presse. »

Ameer al Halbi est resté bloqué pendant deux heures dans le quartier de Bastille, totalement bouclé par les forces de l’ordre. « Cela m’a pris du temps d’aller à l’hôpital, c’était le plus dur pour moi ».

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« Nous sommes choqués par les blessures infligées à notre collègue Ameer al-Halbi et nous condamnons cette violence non provoquée », avait réagi dimanche Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’AFP, soulignant qu’au moment des faits, Ameer al-Halbi « exerçait son droit légal comme photojournaliste couvrant les manifestations dans les rues de Paris » et qu’il « se trouvait avec un groupe de collègues clairement identifiés comme journalistes ».point 427 |
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