À Toulouse ce mercredi 3 juin, au moins 2 000 personnes se sont réunies pour protester contre le racisme et les violences policières.
Violences policières et racisme : Plus de 2 000 personnes rassemblées à Toulouse
Au lendemain des manifestations à Paris et dans d’autres villes françaises, c’est à Toulouse que plus de 2 000 personnes se sont rassemblées ce mercredi 3 juin au soir, dans le centre-ville, devant le square Charles-de-Gaulle.
Organisé par le collectif Comité Vérité et Justice 31, ce rassemblement visait à dénoncer les violences policières et le racisme. De nombreuses personnes, souvent jeunes, avaient inscrit « I can’t breath » (‘Je ne peux pas respirer’) sur leur masque, en hommage à George Floyd, un afro-américain décédé par asphyxie la semaine dernière en répétant cette phrase alors qu’un policier le maintenait à terre avec le genou sur son cou.
Plusieurs milliers de personnes rassemblées au #Capitole #Toulouse #BlackLivesMatter #JusticePourAdama pic.twitter.com/gcg1cHM2Gq
— François Guinle (@FrGuinle) June 3, 2020
À travers le bruit et les applaudissements, les participants scandaient : « Justice pour Adama [Traoré] », ce jeune homme noir de 24 ans, décédé en 2016 après son interpellation.
Le maire de Toulouse porte plainte pour « dégradation du bien public »
À la fin du rassemblement, plusieurs manifestants ont été vers le tribunal et des heurts ont éclaté. En tout, trois personnes ont été interpellées, deux pour incendies volontaires et une pour jets de projectiles sur des policiers.
Le maire de la ville, Jean-Luc Moudenc, a annoncé ce jeudi 4 juin qu’il avait déposé une plainte pour « dégradation du bien public ». Il a indiqué que « plusieurs groupuscules cagoulés de noir ont projeté un pot de peinture sur la façade du Capitole, brisant une fenêtre et dégradant le parquet de la salle des Illustres ».
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