Les deux anciens présidents des États-Unis n’ont pas été tendres.
Violences à Washington : résultat de l’attitude de Donald Trump ?
Ce mercredi 6 janvier, des partisans de Donald Trump se sont introduits dans le Capitole, entraînant l’interruption pendant plusieurs heures de la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
Pour Barack Obama, ces violences à Washington ne sont pas une « surprise » au vu de l’attitude de Donald Trump depuis sa défaite aux élections. Pour l’ancien président, ces violences au Capitole sont « une honte ».
Obama et Clinton accusent Trump d’être responsable
Barack Obama a lancé une charge violente à l’encontre de Donald Trump dans un communiqué dans lequel il dénonce le « crescendo violent » de ces derniers mois, qui a été alimenté par le refus des républicains de « dire la vérité ».
« L’histoire se souviendra des violences aujourd’hui au Capitole, encouragées par un président qui a menti sans relâche sur l’issue d’une élection, comme d’un moment de déshonneur et de honte pour notre pays. Mais on ne regarderait pas la vérité en face si on considérait cet événement comme une surprise totale.
»
Bill Clinton aussi a dénoncé cette « attaque sans précédent contre notre Capitole, notre Constitution et notre pays » dans un tweet. Pour l’ancien président, « cet assaut a été alimenté par plus de quatre années de politiques empoisonnées, diffusant délibérément des informations erronées, semant la méfiance dans notre système et dressant les Américains les uns contre les autres. ».
À lire aussi :
États-Unis : Trump aurait délibérément minimisé le coronavirus