Depuis le début de la campagne de vaccination du vaccin d’AstraZeneca, ce sont 149 soignants qui ont développé des effets grippaux après l’injection.
Des symptômes grippaux après l’injection d’AstraZeneca
Il s’agit de « symptômes grippaux de forte intensité », comme l’a annoncé l’Agence nationale de Sécurité du Médicament (ANSM). On relève notamment des fièvres élevées, des courbatures, des maux de tête.
Ce chiffre est à relativiser, car rapporté au nombre d’injections, il représente seulement 1,49 % des soignants ayant été vaccinés avec AstraZeneca. 10 000 personnes ont en effet reçu ce vaccin pour le moment.
« La plupart des cas ont été rapportés chez des professionnels de santé d’âge moyen de 34 ans. Ces effets indésirables sont connus et décrits avec les vaccins. » En effet, les états grippaux sont par exemple des effets secondaires courants du vaccin contre la grippe, tous les ans.
Pour le moment, « il n’y a pas eu de déclarations équivalentes dans d’autres pays », précise l’ANSM.
Ces effets secondaires font cependant « l’objet d’une surveillance particulière au regard notamment de l’intensité de ces effets ».
Suspension de la campagne de vaccination dans certains hôpitaux
Certains hôpitaux ont décidé d’eux-mêmes de suspendre leur campagne de vaccination de leur personnel, à l’image de l’hôpital de Saint-Lô. Un peu moins de la moitié de leur personnel vacciné présente en effet une forte fièvre.
« Cela nous met en difficulté quand on a des équipes entières qui sont vaccinées le même jour et qu’on a 15 % de l’équipe qui a des symptômes post-vaccin », a expliqué la personne chargée de communication de l’hôpital, Mélanie Cotigny.
L’hôpital de Brest, dans le Finistère, a fait le même choix. 20 à 25 % des personnels vaccinés avec AstraZeneca ont dû se mettre en arrêt de travail à causes des réactions.
Les personnels de l’hôpital de Quimper auraient été touchés dans les même proportions.
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