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Dans un monde où tout ne peut pas être vu en noir et blanc, le contexte est crucial. L’histoire suivante illustrera ce principe.
C’est l’histoire d’une mère qui travaille comme infirmière aux urgences.point 208 |
Elle a été appelée à l’école parce que sa fille avait frappé un autre garçon.point 76 | Les adolescents chahutent beaucoup mais ce genre de violence physique est toujours mal vue.point 154 | Cependant, lorsque la mère a découvert la raison pour laquelle sa fille avait frappé le garçon, elle s’en est pris aux responsables de l’école et ils ne l’oublieront pas de sitôt !point 327 | 1
Cette histoire est apparue sur le site web Not Always Learning.point 273 |
Le site publie des récits soumis par les utilisateurs qui sont supposés être basés sur des événements réels.point 98 | Mais puisque tous les noms et tous les détails d’identification de l’histoire ont été supprimés, il est pratiquement impossible de vérifier la véracité des faits histoire à moins que les personnes impliquées ne prennent réellement la parole.point 325 | 1
En outre, la FAQ du site indique que certaines histoires peuvent être légèrement modifiées pour produire un «effet dramatique». Ainsi, à l’instar des films hollywoodiens qui « sont basés sur une histoire vraie », nous devrions probablement ne pas trop prendre cette histoire au sérieux.
Que les événements se soient déroulés ou non tels quels ont été écrits, cela donne quand même une leçon précieuse sur l’importance des limites, en particulier pour ce qui est de traiter avec le sexe opposé. Voici l’histoire dans son intégralité :
Je suis infirmière à la salle d’urgence et nous n’avons pas le droit d’avoir notre téléphone sur nous. ils doivent être conservés dans nos casiers. Un appel arrive à la réception de l’hôpital sur une ligne privée pour moi.
Enseignant : « Je suis [Enseignant] à l’ [École]. Il y a eu un incident impliquant [votre fille]. Nous avons besoin que vous veniez la chercher. »
Moi : “Est-elle malade ou blessée ? Cela peut-il attendre que ma journée de travail soit terminée d’ici deux heures » ?
Enseignant : “[votre fille] a frappé un autre élève. Nous essayons de vous appeler depuis 45 minutes. C’est vraiment très grave ».
Je vais à l’école et je suis conduite dans le bureau du directeur. Je vois ma fille, son conseiller, un enseignant, le directeur, un garçon ensanglanté et ses parents.
Enseignant : “Mme [Mon nom], merci de nous rejoindre ENFIN! ”
Moi : « Ouais, il y a beaucoup de travail aux urgences. J’ai passé la dernière heure à administrer plus de 40 points de suture à un enfant de sept ans qui a été battu par sa mère avec une louche en métal, puis j’ai dû traiter avec la police à ce sujet. Désolée pour le dérangement. »
(Après l’avoir vu essayer de ne pas être gêné, il m’a raconté ce qui s’était passé. Le garçon avait cassé le soutien-gorge de ma fille et elle l’avait frappé au visage… deux fois. J’ai eu l’impression qu’ils étaient plus en colère contre ma fille qu’envers le garçon.)
Moi : “Oh. Et vous voulez savoir si je vais porter plainte contre lui pour avoir agressé sexuellement ma fille et contre l’école pour lui avoir permis de le faire »?
(Ils deviennent tous nerveux quand je parle d’agression sexuelle et commence à parler immédiatement.)
Professeur: « Je ne pense pas que c’était si grave ».
Conseiller: “Calmons nous un peu”.
Principal: « Ce n’est pas le sujet ».
(La mère du garçon se met alors à pleurer. Je me tourne vers ma fille pour savoir ce qui s’est passé.)
Fille : « Il n’arrêtait pas de tirer sur mon soutien-gorge. Je lui ai demandé d’arrêter mais il ne l’a pas fait, alors je l’ai dénoncé à M. [Enseignant]. Il m’a répondu de « l’ignorer ». [Garçon] l’a fait à nouveau et a défait mon soutien-gorge alors je l’ai frappé. Puis il s’est arrêté.
(Je me tourne vers le professeur.)
Moi : « Vous l’avez laissé faire ? Pourquoi ne l’avez-vous pas arrêté ? Venez par ici et laissez-moi vous toucher ».
Enseignant : « Quoi ?! Non ! »
Moi : “Cela vous semble-t-il inapproprié ? Pourquoi n’allez-vous pas tirer sur le soutien-gorge de Mme [la conseillère] maintenant ? Voyez comme c’est amusant pour elle. Ou sur le soutien-gorge de la mère de ce garçon. Ou le mien. Vous pensez que parce que ce sont des enfants, c’est amusant »?
Directeur : “Mme [Mon nom]. Avec tout le respect que je vous dois, [fille] a frappé un autre enfant ».
Moi : « elle s’est défendue contre l’agression sexuelle d’un autre élève.point 175 | Regardez-le il mesure presque 1m80 et il pèse au moins 75 kg.point 226 |
Elle mesure 1m50 et pèse 40 kg.point 26 | Il a deux têtes de plus qu’elle et pèse deux fois plus lourd.point 83 | Combien de fois aurait-elle dû le laisser la toucher ? Si la personne qui était censée l’aider et la protéger dans une salle de classe ne voulait pas être dérangée, qu’aurait-elle dû faire ? Il a tiré son soutien-gorge si fort qu’il s’est défait.point 324 |
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Je la ramène à la maison.point 22 | Je pense que ce garçon a appris une bonne leçon.point 63 | Et j’espère que rien de tel ne se reproduira jamais, pas seulement pour [ma fille] mais pour aucune autre fille de cette école.point 176 | Vous ne le laisseriez pas faire à un membre du personnel, alors qu’est-ce qui vous permet de croire qu’il a le droit de le faire sur une jeune fille de 15 ans ? Ca me dépasse.point 330 |
Je signalerai cela aux administrateurs de l’école.point 51 | Et si vous… ”* Se tournant vers le garçon *“ —touchez ma fille à nouveau, je vous ferai arrêter pour agression sexuelle.point 161 | C’est bien clair ? »point 186 | 1
J’étais tellement en colère, j’ai rassemblé les affaires de ma fille et je suis parti. Je l’ai signalé à la commission scolaire, dont je connais plusieurs personnes, et on m’a assuré que le problème serait résolu.
Ma fille a été placée dans une classe différente pour cette matière, loin du professeur et du garçon.
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