Une femme de 23 ans a été condamnée à seulement un an de prison pour avoir brutalement battu à mort un de ses jumeaux et l’avoir fourré dans un ours en peluche.
Plus tard, elle avait donné naissance au deuxième jumeau, qui était mort-né, et avait décidé de cacher son corps dans un panier à linge.
Jelica S. originaire de Serbie, a déclaré au tribunal de Lucerne en Suisse, qu’elle avait accouché deux mois plus tôt que prévu. Elle a affirmé qu’elle se sentait davantage contrainte de donner naissance parce que le père des bébés l’avait abandonnée et lui avait demandé d’avorter.
Selon Jelica, qui a été condamnée à seulement un an de prison, elle a paniqué lorsque les contractions ont commencé dans la maison qu’elle partageait avec sa famille en 2015.
Elle aurait immédiatement sauté dans une baignoire et commencé à chercher des conseils sur internet.
«Je ne savais pas comment un enfant naît. J’ai rempli la baignoire quand ça a commencé. Je ne me rappelle pas aujourd’hui comment je l’ai fait», a-t-elle déclaré à la cour. «Je me souviens juste de m’être allongée dans la baignoire et d’avoir cherché sur Internet ce qu’il fallait faire.»
Après avoir accouché de son premier bébé, Jelica s’est glissée au sous-sol sans alerter sa mère et a frappé le nouveau-né contre le mur à plusieurs reprises. Ensuite, elle a jeté le bébé par terre et lui a causé une grave blessure au cerveau et de multiples fractures du crâne.
La mère a ensuite enveloppé le bébé mort dans une chemise et l’a caché dans un ours en peluche géant. «Je l’ai juste mis là. Je ne sais pas ce qui se passait dans ma tête.», a déclaré Jelica.
Environ 32 heures plus tard, la femme a accouché du deuxième bébé mort-né. Elle a enveloppé le bébé dans une serviette et l’a jeté dans un panier à linge.
Après son accouchement, Jelica s’est effondrée à cause d’une perte de sang importante. Elle a été emmenée à l’hôpital par sa mère.
Après que les médecins aient remarqué qu’elle avait accouché mais qu’il n’y avait aucun signe de bébé, la police a été alertée. Après une enquête, Jelica a été reconnue coupable du meurtre de son premier-né et de la négligence de son deuxième jumeau.
Bien que les procureurs aient demandé une peine de huit ans, la juge a décidé de condamner la meurtrière à une peine d’emprisonnement de 12 mois seulement.
Comme l’a ajouté le juge, le tribunal « estime que la culpabilité factuelle du crime est très élevée ». Cependant, le juge a déclaré que le meurtre « était subjectivement une situation d’urgence » car la jeune fille voulait se faire avorter mais ne pouvait pas se le permettre.
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