Lily n’avait que quelques heures lorsque sa mère, Kate Varallo, 33 ans, a commencé l’éducation de son bébé.
Ayant lu des articles sur l’hygiène naturelle infantile avant l’accouchement, la mère de la petite fille n’a pas tardé à mettre en pratique ce qu’elle avait lu.
« Pendant qu’elle était entrain de téter mon sein (après l’accouchement), j’ai remarqué qu’elle faisait une pause et qu’elle faisait pipi, alors j’ai pensé que c’était le bon moment pour commencer à lui apprendre les bonnes habitudes. J’ai demandé à mon mari de lui trouver un bassin pour qu’elle fasse pipi dedans et au final on a presque tout pris sur nous… »
« C’était un soulagement et une grande surprise de savoir que ça pouvait marcher. J’ai tout simplement été bluffée et je me suis dit : « C’est vraiment une chose que je peux mettre en pratique ». C’est très encouragent », a dit Kate.
Elle a d’abord entendu parler de l’hygiène naturelle infantile pendant sa grossesse alors qu’elle se renseignait les couches de tissu et elle a découvert cette technique, alors elle a décidé de commencer à faire des recherches à ce sujet.
« Ça avait l’air d’être plus respectueux pour le bébé. Je ne voudrais pas m’asseoir dans ma propre crasse, alors pourquoi un petit bébé voudrait le faire ? J’ai passé du temps en Afrique et je n’ai jamais vu d’enfants dans des couches mais je n’y ai jamais pensé parce que je n’avais pas d’enfants, » dit Kate.
L’hygiène naturelle infantile est pratiquée par de nombreuses cultures à travers le monde, mais elle s’est largement perdue en Occident.
Elle consiste à observer les réactions d’un bébé afin de détecter les signes indiquant qu’il a envie de faire ses besoins (urine et selles), pour lui permettre de se soulager immédiatement dans des toilettes, dans un pot de chambre ou dehors.
Par cette pratique, l’enfant est « propre » quelques mois après sa naissance.
Kate a dit que son mari, Rohan, avait déjà deux enfants et était sceptique lorsqu’elle lui a parlé de la méthode et de son désir de la pratiquer. Cependant, après quelques leçons de Kate, il s’est joint à lui en emmenant Lily aux toilettes.
« Il a essayé et a eu beaucoup de succès. Il dit aux gens à quel point cela l’impressionne. Dès le premier jour, nous avons pu utiliser le pot. »
Kate emmène Lily aux toilettes ou au pot, de jour comme de nuit, et elle est en entraînement à la pratique depuis l’âge de six mois.
« Quand elle était bébé, nous l’avons habitué à du temps sans couches et du temps en couches de tissu. Elle devenait agitée, alors je l’emmenais sur le pot. Mon défi s’agissait de ne pas la laisser faire ses besoins dans ce qu’elle portait « , explique Kate.
Elle a dit qu’elle se réveille quand Lily commence à se tortiller et qu’ils se lèvent tous les deux pour aller aux toilettes.
Dès l’âge de 19 mois, Lily leur disait qu’elle avait besoin du pot et Kate pense, que mise à part le fait qu’elle ne puisse pas se déshabiller elle-même, elle est maintenant propre.
« C’est comme l’allaitement, plus il y a de gens qui le font, plus c’est normal de le voir. Il est naturel que les bébés signalent un besoin. La plupart des gens auraient la capacité de former son bébé à l’hygiène. C’est juste qu’il faut être au courant et être très attentif », a dit Kate.
Paisley Rylance, la maman de Cardwell, a dit qu’elle s’était occupée de centaines d’enfants âgés de six mois à cinq ans et qu’elle n’avait jamais rencontré de bébé qui utilisait un pot à un an.
« Je pensais que l’hygiène naturelle infantile était un concept dingue, puis nous avons commencé à pratiquer quand Luna avait sept semaines. Sur la table à langer, Luna a arraché sa couche et s’est mise à crier « , dit Paisley.
Elle a dit que sa petite fille refusait de porter une couche-culotte, alors elle a décidé de chercher comment elle pouvait remédier à cette situation.
« Quand nous avons commencé la formation de la petite à l’hygiène naturelle infantile, nous avons dû gérer le timing.
Dès qu’on lui enlevait sa couche, elle faisait pipi, alors on la laissait faire sur sa couche sur la table à langer. Une fois qu’elle a pu relever la tête, nous regardions ses émotions pour déterminer ses besoins. En général, elle faisait pipi dix minutes après son réveil et faisait caca pendant l’allaitement « , explique Mme Paisley.
Vers l’âge de trois mois et demi, Paisley a acheté un pot et a commencé à laisser Luna avoir du temps sans couches. Elle a aussi acheté le livre Go Diaper Free (Pour une vie sans couches).
« À environ trois ou quatre mois, elle faisait un signe pour aller aux toilettes. J’ai observé puis on a commencé à utiliser ce signe aussi. Elle faisait le signe de la couche si elle avait été dans sa couche et le signe des toilettes si elle voulait aller aux toilettes.
Une fois qu’elle a pu s’asseoir toute seule, nous lui avons acheté un pot et le soir, nous l’avons apporté dans la chambre et l’avons utilisé toute la nuit. C’était marrant car elle se glissait dans le drap et se tortillait quand elle avait besoin de fair pipi « , dit Paisley.
Luna a commencé à ramper à l’âge de cinq mois, ce qui a entraîné une pause massive dans sa fomation à l’hygiène naturelle infantile et le fait d’aller au pot. Une autre pause s’est produite à neuf mois lorsque Luna a commencé à avoir beaucoup de dents.
« Nous avons beaucoup de caca et de pipi sur le sol en ce moment. Il y a environ une semaine, je lui ai fait une culotte pour qu’elle ne porte plus de couches. Au départ elle était certainement troublée et elle a passé quelques semaines à faire pipi par terre. Ses signes ont maintenant changés, et elle a commencé à faire le son du pipi, du caca, à m’apporter des lingettes ou une couche si elle avait envie de faire ses besoins » dit-elle.
Paisley dit que sa fille est maintenant parfaitmenent synchronisée avec elle et elle arrive à signaler clairement quand elle a besoin d’aller aux toilettes.
A dix mois, Luna peut déterminer combien de temps elle à devant elle avant qu’elle n’ait besoin de faire pipi !
Donc soyez aussi attentif si votre bébé est ronchon sans raison apparente, il a peut être envie d’éliminer, proposez lui le pot à ce moment également.
Et vous allez être étonnée par la capacité de communication de votre enfant !
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