Briana Williams, une mère célibataire de 24 ans, a publié une photo de sa remise de diplôme de la faculté de droit de Harvard.
Celle-ci est devenue virale sur Internet. Il n’était pas facile pour Briana de terminer ses études de droit, et personne ne pensait qu’elle y arriverait. Elle a raconté que sa fille avait été sa motivation pour poursuivre ses études et obtenir son diplôme. Elle a partagé les belles photos de son jour de remise des diplômes avec sa fille portant des toges et chapeaux assortis.
Elle a raconté que sa vie avait changé après la naissance de sa petite fille, Evelyn.
Lisez son histoire ci-dessous:
Elle a écrit:
»J’ai accouché au mois d’avril, pendant la période de l’examen final.
J’ai immédiatement demandé une épidurale pour que mes contractions n’interfèrent pas avec ma note de droit de la famille.
Et, les larmes aux yeux, je l’ai terminé. Cette expérience de «courage dans une situation difficile» est la quintessence de mon passage à Harvard.Dire que ma dernière année d’école de droit, avec un nouveau-né et en tant que mère célibataire était un défi, serait un euphémisme.
Certains jours, j’étais si fatiguée mentalement et émotionnellement que je ne quittais pas mon lit.J’ai eu du mal avec des services de garde fiables.
Il n’était pas inhabituel de me voir traverser Wasserstein jusqu’au bureau du doyen des étudiants avec Evelyn dans sa voiture, demandant au doyen de la garder quelques jours jusqu’à la fin des cours. Sinon, elle aurait du venir avec moi en classe.
Alors pour être honnête avec vous, je ne pensais pas pouvoir le faire.
Je ne pensais pas qu’à 24 ans, en tant que mère célibataire, je serais capable de passer à travers l’un des évènements les plus rigoureux et les plus stimulants de ma vie sur le plan intellectuel.
C’était difficile.
Aujourd’hui, Evelyn dans les bras, les larmes aux yeux, j’ai accepté mon doctorat en droit de la faculté de droit de Harvard.
Au début, c’était l’anomalie de ma communauté [marginalisée].
Evelyn, ils ont dit qu’à cause de toi, je ne pourrais pas y arriver.
Sache simplement que je l’ai fait GRÂCE À TOI.
Merci de me donner la force et le courage d’être invincible. Continuons à défier toutes leurs probabilités, bébé. »Sur un autre post Instagram elle a écrit:
»La première fois que j’ai marché sur le campus de Harvard, c’était pour le Weekend des Étudiants Admis.
Accompagné de ma famille et d’amis proches, je suis entrée dans une salle de classe d’environ 20 autres étudiants qui avaient également été acceptés.J’avais peur.
Ce que je qualifierais bientôt de « syndrome de l’imposteur » m’a immédiatement frappé alors que je saluais d’autres étudiants qui portaient fièrement des insignes avec leur nom et qui illustraient leurs antécédents d’Ivy League.
Il devait y avoir un regard sur mon visage parce que mon père est arrivé derrière moi et a murmuré – « tu as peur! ??? » Je suis une fille d’une petite ville d’Atlanta. Ma mère a six enfants et j’ai été la première et unique de la famille à obtenir son diplôme universitaire.
Je suis allée à l’université avec une valise et une paire de chaussures, tenant une bible que ma sœur aînée avait cachée dans mon sac.
Être dans un environnement aussi stimulant / rigoureux intellectuellement n’était pas seulement intimidant, j’avais peur de faire de la me**e.
« Bon Dieu non! » c’est ce que j’ai répondu.
« Bien », a dit mon père, « Parce que tu as quelque chose qu’ils n’ont pas – tu as de l’expérience. Tu as des connaissances ET tu as de l’expérience.» Durant mon séjour à la faculté de droit de Harvard, j’ai réalisé à quel point la déclaration était véridique.
Malgré les problèmes structurels de l’institution, j’ai trouvé des moyens que je pouvais apprécier issus d’un contexte d’émancipation.Je pouvais regarder la loi à travers le prisme d’une femme noire et (éventuellement) d’une mère célibataire financièrement indépendante.
Je l’ai utilisé à mon avantage. Je me suis assurée de suivre des cours qui contextualisaient la loi avec ma noirceur, ma féminité et mes sources de revenu.J’ai rejoint des organisations, des cliniques et des bourses qui me permettaient de défendre les intérêts de ceux qui, comme moi, avaient du mal à se frayer un chemin vers l’enseignement supérieur.
J’ai trouvé une communauté, des amis et une plateforme dans ce domaine.
Maintenant, je suis heureuse de rejoindre un grand cabinet d’avocats à Los Angeles, où je ne serai pas seulement membre du département des litiges, mais j’aurai l’autonomie nécessaire pour saisir plusieurs opportunités de bénévolat.
Papa, je n’ai plus peur. Nous l’avons fait! »
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