Une mère a été accusée d’avoir battu sa petite fille encore nourrisson à mort avant d’envelopper son corps sans vie dans un sac en plastique et de le cacher dans un buisson.
Hannah Cobley, âgée de 29 ans, aurait donné naissance à une petite fille alors qu’elle se trouvait chez ses parents à Leicestershire, en Angleterre.
Après la naissance, le bébé a été retrouvé mort et enveloppé dans plusieurs sacs en plastique que la femme avait cachés dans un buisson.
À la cour de la Couronne de Leicester, la femme a plaidé non coupable et a affirmé que son bébé était mort-né. Elle a également affirmé que l’enfant était le résultat d’une soirée avec un étranger.
À la suite d’une enquête sur le décès du bébé, les enquêteurs ont toutefois découvert que la fillette, qui n’avait vécu que deux heures, avait été gravement blessée à la tête.
«Ni le père de l’enfant, dont l’identité est inconnue, ni la famille et les amis de la mère, n’étaient au courant de la grossesse, qui est le produit d’une rencontre d’une nuit avec un étranger», a déclaré le procureur Jonas Hankin au jury.
«Bien que prématurée à 32 semaines de gestation, elle était un bébé normal et en bonne santé. » Selon l’accusée, la naissance était rapide et sans complications.
«Elle n’a pas décrit avoir ressenti de douleur significative. Si Mlle Cobley avait porté sa grossesse sous contrôle médical avant l’accouchement, de bons soins obstétricaux auraient très probablement permis à son bébé de naître dans de bonnes conditions. »
«Si après l’accouchement, Mlle Cobley avait alerté ses parents, convoqué une ambulance et emmené avec son bébé à l’hôpital, il est fort probable que le bébé aurait survécu. »
«Cependant, Mlle Cobley n’a rien fait pour que son bébé vive. Au contraire, selon l’accusation, Mlle Cobley a délibérément et intentionnellement tué son bébé avec une clarté déconcertante. Tout d’abord, elle a réduit au silence les pleurs du bébé en enfonçant quelque chose dans sa gorge, lui causant des blessures. »
«Ensuite, elle a agressé le bébé, lui causant de très graves blessures à la tête. Enfin, tout en reconnaissant que le bébé était peut-être encore en vie, elle l’a enfermé dans trois sacs en plastique – l’un au-dessus de l’autre – et abandonné son corps dans une zone envahie du jardin.
Les examens post mortem ont ensuite révélé que le bébé avait survécu à ses blessures pendant au moins deux heures avant de mourir. »
Tandis que le procès se poursuit, la femme maintient son innocence et affirme que le bébé est mort-né et qu’elle ne se souvient pas de lui avoir infligé des blessures.
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