Des manifestants s’étaient installés sur les voies de circulation au niveau de Vienne.

L’A7 a été coupée en raison d’une manifestation

Selon Bison Futé, l’A7, en direction de Lyon, entre Valence et Lyon, a été coupée à hauteur de la barrière de péage de Reventin dans les deux sens de circulation.

Une manifestation en soutien à l’Arménie est à l’origine de ces perturbations.

Des affrontements ont éclaté entre des représentants de la communauté turque et arménienne. Un blessé léger a été pris en charge par les secours dépêchés sur place d’après les pompiers de l’Isère. Trois autres personnes auraient été très légèrement blessées selon Le Dauphiné Libéré. Une enquête a été ouverte et un appel à témoins a été lancé par la CRS autoroutière Auvergne-Rhône-Alpes.

«La circulation est rétablie dans les deux sens de circulation et les bouchons, qui ont pu atteindre 10 kilomètres sont en cours de résorption», a indiqué une porte-parole de l’opérateur Vinci Autoroutes.

??? – Des affrontements ont éclaté ce matin sur l’#A7 entre des membres de la communauté turque et des membres de la communauté arménienne lors d’une manifestation de soutien à l’#Armenie Plusieurs individus ont sorti des marteaux et des couteaux.pic.twitter.com/6KnJKGL51S

— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) October 28, 2020

Une manifestation en soutien à l’Arménie

La crainte d’un « deuxième génocide » est à l’origine de ce rassemblement d’après Arthur, un manifestant qui a déclaré à l’AFP que 300 à 400 personnes étaient présentes sur place.

« On veut que ça s’arrête. On veut la paix (…) On n’est que trois millions en Arménie et on se bat contre trois pays, la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Syrie – sans compter les Israéliens qui fournissent les drones» servant à bombarder les positions arméniennes, a dénoncé ce manifestant, alors que d’autres scandaient derrière lui «reconnaissance ! ».

Les manifestants réclament la reconnaissance par la France du Haut-Karabakh (ou Artsakh), peuplées d’Arméniens mais rattachée à l’Azerbaïdjan et qui a fait sécession.

À lire aussi :

Bangladesh : des milliers de manifestants ont appelé au boycott des produits français