Une jeune mère chez laquelle on a diagnostiqué une tumeur au cerveau fatale quelques semaines seulement après avoir accouché écrit des cartes d’anniversaire pour son fils de deux ans afin qu’il se souvienne d’elle.
Tyla Livingstone, de Fife, a révélé sa peine à ne pas être là pour son fils, Preston, alors qu’il grandissait. La jeune femme de 22 ans a déclaré qu’elle se sentait coupable de devoir laissé son fils sans mère.
En février dernier, les médecins ont dit à Tyla qu’elle avait au plus que deux à cinq ans en vie.
La femme veut que son fils aille à l’école mais craint de ne pas être là à l’heure. «C’est déchirant. Je me sens tellement coupable de quelque chose que je ne peux pas contrôler », a-t-elle déclaré à Fabulous Digital.
«Mais je vais me battre pour voir autant que je peux. Mon objectif principal est de le voir aller à l’école et de se rappeler qui je suis et ma voix. Mais je serai toujours avec lui dans son cœur. »
Quelques semaines avant d’accoucher de Preston, Tyla a perdu connaissance alors qu’elle prenait un bain.
«Je me suis évanouie seulement pour me réveiller lorsque ma mère a appelé une ambulance», se souvient la femme. «Elle leur disait que j’avais eu une crise d’épilepsie et que je me débattais.
«J’étais tellement stressée par mon bébé que je ne pensais même pas à moi-même.
«Les ambulanciers sont arrivés dans les minutes qui ont suivi et m’ont conduit immédiatement à l’hôpital. En chemin, j’ai senti que mon bébé, que je savais être un garçon, a fait un coup de pied. J’étais tellement soulagée. »
Les médecins de l’hôpital ont suggéré à Tyla de se soumettre à une IRM par mesure de précaution. L’analyse a toutefois révélé une masse de 2 cm au niveau du lobe frontal gauche de son cerveau.
Heureusement, la tumeur était dans sa forme bénigne et la récupération n’a pas été difficile. Alors, Tyla accepta de le laisser intact.
Le 12 janvier, elle a accouché de son fils Preston à l’Hôpital Royal Victoria. Né une semaine plus tôt, le bébé était en parfaite santé et pesait 3.4 kg, 50cm.
«Être une mère était difficile, mais j’ai adoré ça: changer de couche, avoir une alimentation de nuit et le câliner», a déclaré Tyla. «Un mois après, je l’ai laissé pour la première fois avec son père et mon partenaire Mark, 29 ans, pour une soirée avec un ami.
«J’ai à peine bu quoi que ce soit – je n’avais pas bu d’alcool depuis neuf mois – mais le lendemain matin, je me suis réveillée et le côté droit de moi était paralysé.
«Je n’étais pas inquiéte, j’ai blâmé l’alcool. Donc, pendant deux jours, je n’ai rien fait, obligeant ma famille à aider avec Preston.
Mais quand elle a consulté le médecin au bout de deux jours, un autre examen IRM a révélé que sa tumeur avait grossi de manière inattendue et lui tenait les nerfs.
«Pendant deux semaines, j’étais à l’hôpital et sous stéroïdes pour tenter de réduire l’enflure qui entourait la tumeur. On m’a alors autorisé à rentrer chez moi mais je pouvais à peine marcher et ma famille a pris soin de Preston », a-t-elle déclaré.
«Une intervention chirurgicale cérébrale d’urgence était prévue pour le 26 février. J’ai passé environ six heures sur la table d’opération. Je suis restée éveillée pendant une partie afin de pouvoir contrôler mes sens.
«Deux semaines plus tard, je suis retournée à l’hôpital pour les résultats. Il s’agissait d’un glioblastome de quatrième niveau, le cancer le plus agressif qui commence dans le cerveau et s’y termine.
«Si peu de personnes survivent plus de cinq ans, on l’appelle« Le Terminator ». Apprendre la nouvelle était horrible. À ce moment, je suis morte à l’intérieur. »
Tyla a subi une chimiothérapie, une radiothérapie et même une opération du cerveau, mais la croissance ne s’est pas arrêtée.
«Le cancer est extrêmement rare – rien n’explique pourquoi je l’ai développé. C’est comme si j’avais gagné à la loterie… mais une terrible loterie sans argent », a-t-elle déclaré.
Cela fait plus d’un an que Tyla a été diagnostiquée, alors elle a le sentiment qu’il ne reste plus beaucoup de temps.
«Je veux juste profiter au maximum de mon temps avec Preston. C’est un petit garçon espiègle qui est tellement drôle. Il ne comprend pas que je suis malade », a déclaré la femme.
«Je vais bientôt commencer à lui écrire des cartes d’anniversaire afin qu’il puisse les ouvrir quand je serai partie. Je lui garde aussi des choses: des mèches de cheveux, mon masque de radiothérapie.
« J’ai besoin qu’il sache que sa mère s’est battue avec acharnement pour être avec lui, qu’elle l’aimait tellement, qu’elle n’a pas choisi de le quitter. »
Bien qu’elle sache qu’elle n’a pas longtemps à vivre, la jeune femme de 22 ans reste extrêmement positive.
Elle dit que nous venons dans ce monde comme des touristes et que certains d’entre nous doivent partir plus tôt que d’autres. C’est pourquoi elle croit qu’il faut vivre chaque instant de la vie.
«Vivez chaque minute comme si c’était votre dernier jour et créez les meilleurs souvenirs car c’est tout ce qui vous reste à la fin», a-t-elle déclaré. « Ce n’est peut-être pas la vie que j’avais planifiée, mais c’est celle que j’ai. »
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