Une nouvelle que les amateurs de viande du monde entier seront ravis d’entendre, de nouvelles recherches ont révélé qu’un régime alimentaire comprenant de la viande et des produits laitiers, comme le steak et le fromage, présente des avantages certains pour la santé et devrait faire partie du régime alimentaire des gens.
Cependant, le problème est qu’ils doivent être consommés dans le cadre d’un régime alimentaire plus complet incluant également des fruits, des légumes et du poisson. Selon une étude portant sur plus de 218 000 personnes, ce régime équilibré réduirait le risque d’accident vasculaire cérébral, de crise cardiaque ou de décès prématuré. Les résultats ont été publiés dans The Lancet .
Des études antérieures, aux États-Unis et en Europe occidentale, qui avaient établi un lien entre des régimes riches en gras et une maladie cardiaque, étaient erronées selon des chercheurs. Au lieu de cela, les graisses saturées jouent un rôle dans une alimentation saine.
Le professeur Salim Yusuf, de l’Université McMaster à Hamilton au Canada, a déclaré: « Il faut repenser ce qui constitue un régime de haute qualité pour une population mondiale. »
« Par exemple, nos résultats montrent que les produits laitiers et la viande sont bénéfiques pour la santé du coeur et la longévité. Cela diffère des conseils diététiques actuels. »
Les chercheurs ont analysé cinq études portant sur plus de 218 000 personnes de 50 pays sur cinq continents.
Selon le co-auteur Mahshid Dehghan, « nos résultats semblent s’appliquer à des personnes de différentes régions du monde et les résultats sont donc applicables dans le monde entier. »
Les participants ont été divisés en cinq groupes en fonction de la quantité de fruits, de légumes, de légumineuses, de poisson, de viande et de produits laitiers consommés.
Les personnes ayant les régimes les plus qualitatifs ont reçu 18 points et les plus faibles 11 points ou moins.
Les participants ont été suivis pendant 25 ans afin de détecter les cas de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de décès.
Les résultats semblent suggérer que les personnes ayant un régime alimentaire de la plus haute qualité (comprenant des produits d’origine animale et végétale non transformés) étaient les moins exposées.
Le co-auteur Andrew Mente a déclaré: « Les personnes qui suivaient un régime alimentaire mettant l’accent sur les fruits, les légumes, les noix, les légumineuses, le poisson, les produits laitiers et la viande présentaient les risques les plus faibles de maladie cardiovasculaire et de décès prématuré. »
« En ce qui concerne la viande, nous avons constaté que la viande non transformée était associée à un avantage. »
L’étude a également révélé que ceux dont le régime alimentaire était composé à 60% de glucides, avec un minimum de graisses saturées, avaient un risque accru de décès prématuré.
Au lieu de cela, les glucides devraient, au maximum, constituer la moitié de l’alimentation pour permettre à des lipides et des protéines sains de composer l’autre moitié.
À partir des années 1950, la majorité des études sur la santé étaient axées sur les hypothèses de régime alimentaire pour le cœur. Les scientifiques de l’époque se demandaient pourquoi les taux de cardiopathie étaient élevés aux États-Unis, dans le nord de l’Europe et au Royaume-Uni, alors que ceux observés en Méditerranée et au Japon étaient faibles.
Les anciennes études attribuaient la cause aux graisses, en particulier les graisses saturées présentes dans le beurre et le saindoux.
Selon les chercheurs, ces conclusions «ont exercé une influence considérable tout en faisant l’objet d’une surveillance limitée quant à la rigueur de leurs méthodes», alors même que les résultats des anciennes études ne pouvaient être reproduits lorsque des analyses statistiques plus précises et des méthodes de collecte de données plus rigoureuses étaient utilisées.
À la suite des conclusions erronées des anciennes études, le NHS (agence publique de la santé) et les centres de contrôle et de prévention des maladies avaient publié des directives sur la manière de limiter la consommation de viande et de produits laitiers et encouragé les options faibles en gras. Les résultats de ces recommandations se font encore sentir à ce jour, en particulier chez ceux qui souffrent de diverses formes de maladie cardiaque.
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