Une fille de 6 ans a sauvé la vie de sa mère en disant à son professeur : «Mon papa fait mal à ma maman.
»
Jodie Keegans âgée de 36 ans, a raconté comment elle avait souffert de trois années de violence extrême et de comportement possessif aux mains de son mari, Scott Keegans.
L’abus aurait eu des conséquences fatales si sa petite fille n’était pas intervenue et avait informé son professeur de ce qui se passait.
Après avoir vu sa mère souffrir de ce que le tribunal a décrit plus tard comme l’un des cas les plus «sataniques» qu’ils aient vus, la fillette de 6 ans a déclaré au personnel :
« Mon papa est méchant. Papa fait mal à maman avec le papier peint oiseau. Elle dit qu’elle l’aime mais il continue à lui faire mal. »
Ce sont les mots de la fille qui ont déclenché l’enquête et Scott Keegans a été emprisonné pendant 18 mois.
Jodie a dit qu’ils s’étaient mariés en 2009 et que tout avait bien commencé. « Au début, c’était très bien, c’était un partenaire et un père formidable au début, mais il y a environ trois ans, son comportement possessif a commencé à dégénérer. »
« Il ne voulait pas que je m’engage avec qui que ce soit et posait toujours des questions aux enfants, leur demandant ‘à qui maman a-t-elle parlé aujourd’hui?’ Il me disait que j’étais paresseuse et disait aux enfants ‘maman est inutile' ».
Les choses se sont aggravées et Scott ne permettait pas à Jodie d’aller au travail, de voir sa famille et ses amis, ou d’avoir un téléphone portable. La mère de trois enfants n’a même pas pu assister aux funérailles de sa sœur morte en 2015.
Elle a subi une violence extrême aux mains de Scott. Il fut un temps où elle essayait de recoller son oreille déchirée avec de la colle alors qu’il la déchirait presque mais ne la laissait pas se rendre à l’hôpital.
Scott la frappait aussi régulièrement, la frappait et la mordait, lui laissant de graves contusions et des fractures.
Lorsque la fillette a pris la parole sans le savoir, la police a commencé à intervenir et a rendu visite à leur maison après avoir raté un rendez-vous avec les services sociaux.
«Dès que je les ai vus, j’ai su que c’était peut-être ma seule chance», a déclaré Jodie. « J’ai fait quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant, montrant mes blessures aux deux policiers et disait simplement: « Je pense que je suis victime de violence conjugale. »
« La femme officier a dit: ‘Oui, vous l’êtes. Je n’ai jamais rien vu de tel’. Je suppose que c’était la première fois que j’admettais réellement ce qui se passait. »
Elle a ajouté: « Ma fille est ma super-héroïne pour avoir eu le courage de raconter à son école ce qui se passait, lorsque les services de soutien ont commencé à intervenir. Elle m’a vraiment sauvé la vie. »
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