Arielle Keil est entrée dans l’histoire.
Arielle Keil est la première Miss Nouvelle-Zélande transgenre
Une Philippine transgenre est entrée dans l’histoire après avoir été la première à obtenir le titre très convoité de Miss Intercontinentale Nouvelle-Zélande 2020.
Arielle Keil, 26 ans, née à Davao City, aux Philippines, en tant que garçon nommé Andrew, mais qui a grandi à Auckland, en Nouvelle-Zélande, a subi une opération de changement de sexe au début de l’année.
Cette pionnière glamour, qui est la première candidate transgenre post-opératoire à participer au concours de beauté Miss Nouvelle-Zélande, décrit le concept comme n’étant pas dépassé mais « en fait génial ».
S’adressant à Metro.co.uk, Arielle a déclaré : « Le concours a été une expérience incroyable ! C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, alors vivre mon rêve a été incroyable ».
Arielle, qui étudie pour obtenir une licence en design de mode, a révélé que le fait de révéler son identité de transgenre était plus « terrifiant » que de révéler son homosexualité.
Elle a expliqué qu’en dépit du fait qu’elle était consciente que la façon dont les gens la percevaient allait changer, elle a décidé d’être ouvertement transgenre pour éviter d’avoir des regrets plus tard dans la vie.
Arielle a déclaré : « J’avais déjà passé les années formatrices de ma vie dans le mauvais sexe, je ne voulais pas non plus gâcher ma vingtaine dans le mauvais corps.
Cette façon de penser m’a vraiment aidée à faire mon coming out à mes parents parce que je savais que quelle que soit leur réaction, c’était quelque chose que je devais faire pour moi-même ».
Miss Nouvelle-Zélande 2020 a commencé sa transition en 2017
La jeune femme de 26 ans, qui a commencé la transition en 2017, a d’abord été mise à la porte par sa famille, qui a eu du mal à soutenir sa décision.
Lorsque les parents d’Arielle ont appris qu’elle suivait un traitement hormonal, ils lui ont donné deux choix : arrêter ou quitter la maison.
Ce soir-là, elle a mis tout ce qu’elle possédait dans un sac poubelle noir et est partie, sans savoir ce qu’elle allait devenir.
« Ma vie a été bouleversée par la transition … mais je préfère traverser l’enfer en tant que femme que d’avoir une vie facile en tant qu’homme », a-t-elle déclaré.
Arielle, qui a été élevée en croyant qu’elle irait pourrir en enfer pour avoir voulu être une femme, a lutté contre de graves crises de dépression et a envisagé de se suicider.
Mais malgré les difficultés, elle a choisi de vivre sa vie sans aucune excuse et dit maintenant qu’elle est heureuse et qu’elle n’a pas peur.
Le jour de sa victoire elle a pu « voir sur le visage de mon père qu’il est fier de moi », dit-elle. Elle montre un message d’espoir et de force avec cette couronne. « Je dirais à tous les Philippins qui vivent quelque chose de similaire de rester toujours fidèles à eux-mêmes. Ne laissez jamais les opinions des gens diluer votre âme en tant que personne. Vous n’avez qu’une seule vie, vivez-la selon vos conditions ! »
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