Elliot Dougherty, 29 ans, et Matthew Eledge, 32 ans, ont toujours voulu avoir des enfants.

Ils ont commencé à faire des plans pour leur famille après s’être dit oui en 2015.

En tant que couple homosexuel, ils savaient qu’ils auraient de nombreux défis à relever avant de pouvoir réaliser leur rêve de devenir parents.

Leurs proches étaient impatients de les aider et ils étaient sur la lune lorsque Lea, la sœur d’Elliot, a fait don de ses ovules, en 2017.

Après ça, la mère de Matthew a proposé de porter leur bébé.

Cécile Eledge, 61 ans, a dit : « Quand ils nous ont dit pour la première fois qu’ils voulaient fonder une famille, c’était juste un instinct naturel et je leur ai dit : « Si vous cherchez une mère porteuse, je le ferais ». Elle a également rappelé combien elle « aimait être enceinte » de ses trois enfants.

« J’ai juste sauté dedans avec les deux pieds et j’étais prête à les aider de toutes les manières que je pouvais. Quand j’ai dit que je le ferais, j’ai pensé : « Il n’y a vraiment aucun moyen que je puisse faire ça ! Je suis trop vieille », a-t-elle ajouté.

Dans le cas de Cécile, l’âge n’était qu’un chiffre ! Selon la Dre Carolyn Maud Doherty, il n’y a que très peu de personnes de 61 ans qui peuvent porter les bébés d’une autre personne. Cécile, une coureuse et cycliste passionnée, était en meilleure forme que certains jeunes de 20 ans.

« Elle a le corps d’une personne de 40 ans et est en meilleure forme que certains jeunes de 20 ans », a déclaré le Dre Doherty. « Je suis plutôt conservatrice sur ce genre de choses, mais Cécile s’est avérée être leur meilleure option. Elle est génétiquement bénie. »

La famille était un peu hésitante au début, mais elle a décidé d’aller de l’avant avec ce plan. Avec le sperme de Matthew et l’un des ovules de Leah, la femme de 61 ans est tombée enceinte dès sa première tentative de FIV.

Heureusement, il n’y a pas eu de complications pendant la grossesse. Cécile a accouché au centre médical de l’Université d’Omaha au Nebraska pendant 18 heures et a donné naissance à sa petite-fille en bonne santé, Uma Louise Dougherty-Eledge.

« C’est ma petite-fille, pas ma fille » a dit Cécile. « Le plus beau, c’est que quand elle est grincheuse, je peux la donner à ses parents. Je n’ai pas fait ça pour le choc ou pour offenser quelqu’un. J’ai fait ce qu’il y avait de mieux pour notre famille. Je l’ai fait par amour. »

 

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