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    Categories: Femmes

Une femme chef d’une ville africaine a annulé 850 mariages d’enfants en moins de trois ans


Kachindamoto est la plus jeune fille d’un ancien chef et a déménagé dans une nouvelle ville où elle a travaillé comme secrétaire pendant 27 ans.

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Elle est très gentille et consciente des problèmes quotidiens dans la région. En raison de son comportement amical, les gens ont voté pour qu’elle devienne chef lors des élections.

Kachindamoto fut bouleversée lorsqu’elle réalisa que les gens voulaient qu’elle soit le chef de la ville, mais elle jura d’utiliser son nouveau pouvoir pour le bien de la communauté.

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Kachindamoto, la cadette de 12 enfants, est maintenant le chef de Monkey Bay, au Malawi. Sa première priorité est de changer la vie de centaines de jeunes filles.

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« Le mariage d’enfants est devenu illégal au Malawi en 2015, mais de nombreuses familles le pratiquent toujours.point 105 | Cela est dû au fait qu’il est autorisé de marier sa fille seulement avec une autorisation parentale.point 197 | Le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde et de nombreuses familles permettent à leurs enfants d’épouser des hommes plus âgés uniquement parce qu’ils n’ont pas les moyens de les garder.point 373 |

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Ils ont le sentiment de ne pas avoir d’autre choix et préférerent que leur fille soit en vie, même si cela signifie qu’elle est mariée à l’âge de 12 ans » explique la nouvelle chef.point 174 | point 174 | 1

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Les Nations Unies ont constaté dans leur étude que plus de la moitié des filles du Malawi étaient mariées avant l’âge de 18 ans. Souvent, beaucoup d’entre elles accouchent à un jeune âge, ce qui entraîne des complications et des problèmes de santé en raison de leur petit corps.

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Elle a donc décidé de mettre fin à 850 mariages d’enfants et a envoyé toutes les jeunes filles à l’école. Elle espère que cette tradition va changer et que ces filles ne seront pas obligées de se marier et qu’elles pourront se concentrer sur leur éducation et vivre comme un enfant normal.

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Kachindamoto sait que tous les habitants de la ville et de la région ne sont pas satisfaits de sa décision. Sachant cela, elle savait que la tradition ne devait pas simplement être changée. Elle a donc également modifié la loi elle-même et a limogé quatre sous-chefs qui avaient refusé d’interdire cette pratique.

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« Je m’en fiche, ça ne me dérange pas de ne pas être aimé de tous. Ce qui est juste important pour moi est que ces filles retournent à l’école », a-t-elle dit.

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