Les faits ont eu lieu durant le premier confinement.
Une femme de 73 ans et atteinte de la maladie d’Alzheimer avait présentée une attestation de sortie mal datée lors d’un contrôle.
Une attestation mal datée
Le 28 avril, cette dame était partie faire des courses non loin de chez elle. Sur le chemin, elle avait fait l’objet d’un contrôle de police. Elle avait alors présenté une attestation de sortie, mais la date n’était pas la bonne. Les policiers n’avaient alors pas hésité à la verbaliser, non conscients du diagnostic d’Alzheimer de la dame.
Apprenant cela, sa fille avait alors réagit rapidement. Elle avait contacté la mairie de la commune de sa mère, exposant la situation de cette dernière, diagnostiquée Alzheimer depuis 5 ans. Il avait alors été donné comme consigne à la police municipale de pas verbaliser la dame en question.
La femme a été condamnée au tribunal
Sauf que cette dernière, oubliant qu’une contestation de l’amende était en cours, l’avait tout de même payée, majorée.
Le 4 décembre, cette dame a finalement été condamnée par le tribunal de Vesoul, en Haute-Saône, pour défaut d’attestation.
Si elle n’a pas pu obtenir de relaxe, elle est tout de même dispensée de peine, ainsi que de frais de justice.
À lire aussi :