Katie Allan 21 ans, était «terrorisée» par d’autres prisonniers qui l’avaient intimidée à cause de sa perte de cheveux liée au stress avant de recevoir une banane au lieu d’un bandana pour se couvrir la tête.
Selon ses parents, l’étudiante universitaire emprisonnée a également été «obligée de défiler nue» devant des gardes de la prison avant de se suicider dans sa cellule.
Elle a été incarcérée à la prison de Polmont à Falkirk, où elle a été maltraitée et tourmentée sans relâche. Elle n’était qu’à trois semaines de sa libération.
Ses parents dévastés recueillent maintenant un registre des échecs qu’ils affirment s’être produits avant la mort de Katie.
Ils ont déclaré que son avocat, la police, les tribunaux, le gouverneur de la Couronne et de Polmont Brenda Steward, et le shérif David Pender avaient échoué.
Maintenant, les parents se sont tournés vers le NHS (National Health Service) de Forth Valley, responsable du bien-être de Katie.
Les parents sont également furieux qu’un médecin généraliste n’ait pas soulevé de préoccupations après avoir vu Katie en prison. Ils ont dit que l’étudiante avait été tourmentée par d’autres détenues, victime d’intimidation et forcée de donner ses affaires.
Les parents de Katie ont également déclaré qu’il aurait fallu faire plus pour l’aider lorsqu’il est devenu évident que leur fille souffrait déjà d’alopécie et qu’elle était victime d’intimidation à cause de cela.
Linda a écrit dans une lettre à Angela Wallace, la directrice des soins infirmiers du NHS de Forth Valley:
« Le représentant légal de Katie a envoyé un courrier électronique au gouverneur de Polmont le 26 avril, à notre demande, pour demander une intervention médicale pour la perte de cheveux rapide de Katie. »
« Katie avait essayé et échoué à plusieurs reprises d’avoir accès à des soins infirmiers ou à des traitements médicaux, mais elle était tourmentée et victime d’intimidation à cause de la perte de ses cheveux par d’autres filles dans son hall. Le service pénitentiaire écossais a souligné ce fait auprès du personnel du NHS comme conséquence directe de notre intervention. »
« Quand Katie a commencé à perdre ses cheveux, j’ai demandé si on pouvait lui permettre d’utiliser un foulard ou un bandana pour couvrir les zones apparentes de la calvitie. Cela a été refusé par le personnel de la réception du HMP et de YOI Polmont. »
« Le personnel du SPS (Scottish Prison Service) a contacté le centre de santé avant le 27 avril pour obtenir des conseils sur la manière de protéger Katie. »
« Katie a signalé qu’un agent de la prison avait appelé le centre de santé et s’était entretenu avec un membre de l’équipe de soins infirmiers pour lui demander s’il était permis à Katie de porter un foulard ou un bandana. »
« L’infirmière a déclaré qu’elle avait effectivement ce genre d’objets et qu’elle en apporterait dans le hall de Katie. Une infirmière est allée dans le hall de Katie avec deux bananes. Aussi amusant que soit cette histoire à l’époque, c’est une représentation tragique de l’incompétence flagrante du personnel infirmier. »
Stewart, le père de Katie, a ajouté: « Cela résume l’incompétence que nous avons rencontrée à chaque étape du processus. »
Linda a ajouté: « Katie a été victime d’intimidation et de réprimandes et était en détresse manifeste. Elle avait perdu ses cheveux. »
« Lors de ma dernière visite avec son frère, nous savions que quelque chose n’allait pas. Elle avait l’air épuisée et n’avait pas dormi parce qu’elle était terrorisée et intimidée. »
« Nous avons signalé cela avec deux des agents de la prison et nous savons maintenant que, juste avant sa mort, ils lui avaient dit qu’elle pourrait être transférée dans la prison pour adultes. Katie aurait été terrifiée. »
À une occasion, six gardes ont fouillé Katie lors d’un exercice et ont parlé d’elle comme si elle n’était pas dans la pièce.
Un ami a dit au Sun: « Elle était définitivement victime d’intimidation. Cela et le milieu carcéral ont directement contribué à la fin de sa vie. Elle n’aurait jamais dû être là. »
« Une femme l’obligeait à lui donner du tabac, à lui remettre ses timbres, à poster ses lettres à sa place. Elle l’avait intimidée. »
Katie est devenue tellement stressée et frustrée qu’elle a commencé à perdre ses cheveux. Elle s’est suicidée cinq mois après le début de sa peine de 16 mois.
Katie a été condamnée à deux ans d’emprisonnement pour un délit de fuite après avoir laissé un adolescent qui saignait sur la route.
Michael Keenan âgé de 15 ans, a été blessé mais a heureusement survécu à l’incident après s’être fracturé l’orbite des yeux et s’être cassé la cheville.
Margaret Keenan, la mère de Michael, a déclaré: « Katie a reçu une sentence que nous ne voulions pas et nous avons tous été dévastés lorsque nous avons lu qu’elle était décédée. »
« Katie nous a de nouveau écrit depuis la prison pour s’excuser une seconde fois et a répété qu’elle ne savait pas qu’elle avait frappé Michael. Tout cela a été une tragédie pour sa famille. »
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