Une nouvelle étude a révélé que 45% des Britanniques s’auto-soignaient pour résoudre leurs problèmes de santé mentale.
Dans le cadre de la recherche menée par LifeSearch, un courtier en assurance-vie, 60% des personnes interrogées ont déclaré avoir utilisé l’automédication pour traiter leurs problèmes de santé mentale à un moment de leur vie, tandis que 45% ont affirmé le faire actuellement.
L’étude, qui comprenait plus de 2 000 participants adultes britanniques, a révélé que 80% des personnes utilisaient le sexe, la nourriture et le jeu pour faire face à la dépression et à l’anxiété.
Près de 20% des Britanniques ont consommé de l’alcool et des drogues, légales ou illégales, pour les aider à faire face à leurs problèmes. Environ 30% des femmes ont déclaré avoir eu recours à une alimentation excessive ou insuffisante pour faire face aux problèmes.
Environ 38% des participants ont déclaré qu’ils avaient essayé de parvenir à la paix mentale en faisant de l’exercice, mais 10% ont admis qu’ils le faisaient au-delà de leurs problèmes.
Lorsque les chercheurs ont demandé aux participants pourquoi ils s’auto-médicamentaient, près du tiers des personnes interrogées ont déclaré vouloir contrôler leurs problèmes de santé mentale.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils partageaient leurs problèmes avec leur entourage, 12% ont déclaré qu’ils trouvaient inconfortable de parler de leur santé mentale.
Jusqu’à 42% ont déclaré avoir révélé leurs problèmes de santé mentale à leurs partenaires.
De manière surprenante, près de la moitié des participants ayant eu recours à l’automédication, ont déclaré qu’ils ne le considéraient pas comme une erreur.
Les mécanismes d’auto-médication peuvent apporter un soulagement temporaire aux personnes, mais elles ne peuvent pas résoudre les problèmes en fin de compte, a déclaré Emma Walker de LifeSearch.
« Bien que la conscience de la santé mentale soit plus élevée que jamais, nous constatons un écart entre compréhension et action », a déclaré Emma.
« Beaucoup de gens ne réalisent pas que leur relation avec des choses comme l’alcool, la drogue et l’exercice peut être étroitement liée à leur bien-être mental et, ce qui est alarmant, quand ils le font, ils peuvent avoir trop peur pour en parler. »
« Souvent, utiliser un mécanisme d’adaptation comme l’alcool ou la drogue semble être la solution la plus simple, mais cela ne résout pas le problème. »
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