C’est la première fois qu’une telle étude est faite en France, et les résultats sont troublants…
Une étude montre que les auteurs de violence sur les animaux sont plus spécistes que les autres
Le professeur de psychologie sociale, Laurent Bègue, a interrogé 12.344 adolescents, âgés de 13 à 18 ans, dont 49,6 % de filles est 50,4% de garçons. Tous scolarisés en Isère, ils ont été contactés via leurs établissements et ont rempli des questionnaires anonymement avec l’autorisation de leurs parents.
En ce qui concerne les résultats, 7,3 % d’entre eux, dont une large majorité de garçons (67,7 %), ont admis avoir déjà volontairement fait du mal à un animal. Ces violences ont surtout concerné des chats (22,5 %) et des chiens (13,9 %), ainsi que des poissons (6,4 %), des rongeurs (8,2 %) et d’autres animaux (37,3 %).
La vie d’un être humain a-t-elle plus de valeur que celle d’un animal ?
Pour les adolescents qui ont déjà violenté des animaux, une majorité affirme que c’est le cas, il y a donc un lien clair entre violence et spécisme.
Laurent Bègue a expliqué: « la représentation de la valeur des animaux par rapport aux humains est prédictive des actes commis, ce qui est une observation vraiment nouvelle. L’on se tromperait en concevant uniquement la cruauté envers les animaux comme une pathologie individuelle : des représentations collectives sont également impliquées ».
Il est donc important d’éduquer les plus jeunes au respect de la vie, qu’elle soit humaine, animale ou végétale…
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