À Nîmes, dans le quartier du Chemin bas d’Avignon, une école a été « délocalisée » vers une zone voisine à cause de « l’utilisation d’armes de guerre ».
Nîmes, quartiers sensibles, gangréné par la drogue
Dans la nuit de dimanche 14 juin à lundi, dans ce quartier de Nîmes gangréné par la drogue, un étudiant de 20 ans a été tué par arme à feu. Dimanche matin et lundi, des habitants avaient alerté sur la présence d’hommes cagoulés et portant des armes automatiques, venus de l’extérieur du quartier.
C’est dans ce contexte que le directeur de l’école élémentaire du Chemin bas d’Avignon a activé l’alarme lundi. « Le directeur de l’école ayant constaté l’intrusion d’un individu dans la cour« , il a déclenché « l’alerte attentat dans l’établissement », précise la ville.
Une école délocalisée après l’« utilisation d’armes de guerre »
Le directeur de l’école « a fermé le groupe scolaire Georges-Bruguier, situé au cœur du quartier. Cette décision est effective depuis le lundi 15 juin ». L’école a été « délocalisée » vers une zone voisine.
Dans un communiqué, la ville explique : « Cette décision permet de sécuriser les enfants et les familles.Les élèves de l’école maternelle n’ont pas réellement pris conscience du danger, mais ceux de l’école primaire, âgés de 6 à 12 ans ont été plus sensibles au déclenchement de l’alarme ‘attentat-intrusion’.
» Cette délocalisation de l’établissement pourra être prolongée au-delà de vendredi, en fonction des conditions d’accueil précisées par l’État.
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