Une adolescente a mis fin à ses jours après avoir été agressée sexuellement par deux garçons et que le personnel de l’école ait ignoré ses appels à l’aide.
Selon le procès des parents, Mya Vizcarrondo-Rios, leur fille âgée de 16 ans, a été régulièrement malmenée par ses camarades de classe. De plus, elle aurait également été victime de violence physique et de mutilation corporelle depuis son entrée au lycée Harry S. Truman.
Comme le prétendaient les parents Heriberto Rios et Nelly Vizcarrondo, les appels à l’aide de leur fille étaient toujours ignorés par le personnel de l’école.
Après des mois d’abus, l’adolescente en a eu assez et a sauté du toit d’un immeuble dans le Bronx.
«Les employés du lycée Harry S. Truman ont été informés des agressions sur l’adolescente, mais n’ont pas réussi à intervenir», ont suggéré les parents au cœur brisé lors du procès contre l’école.
Comme ils l’ont également affirmé, l’école n’a pas informé les parents de l’absence de leur fille et a refusé de reconnaître sa demande d’aide.
Selon le procès, Mya a été agressée sexuellement par deux camarades de classe qui l’ont forcée à avoir des relations sexuelles orales le jour où elle s’est suicidée.
Après l’agression, la nouvelle troublante s’est rapidement répandue, amenant les adolescentes à se moquer de Mya et à l’insulter. Incapable de supporter la pression, la jeune fille de 16 ans a quitté l’école de bonne heure et a sauté dans le vide.
Un jour avant la mort tragique de la fille, un ami de Mya a rendu visite au conseiller d’orientation de l’école et l’a alerté de la situation.
Bien que la conseillère ait accepté de parler à Mya, elle n’a jamais informé les parents de l’adolescente de leur conversation.
«Le conseiller d’orientation a vu et ignoré volontairement les signes indiquant que Mya souffrait de dépression et de douleurs émotionnelles graves à la suite du harcèlement dont elle était victime à l’école», ont déclaré les parents dans le procès.
Dans une déclaration, l’avocat des parents, John Scola, a déclaré:
« Les circonstances tragiques entourant la mort de mon client auraient pu être évitées. Nous espérons que cette affaire incitera le département de l’éducation de la ville de New York à réévaluer ses politiques et à bien former ses employés sur les questions liées au harcèlement, de sorte qu’aucun élève ne se sente si désespéré qu’il ne pense que le suicide est la solution. »
« Nous espérons que cette affaire empêchera des élèves sans défense de se suicider à l’avenir. »
Après la mort tragique de la jeune fille, le ministère de l’Éducation a déclaré que tous les élèves «méritaient un environnement scolaire sûr et favorable».
«C’était une perte tragique et les élèves méritent un environnement scolaire sûr et favorable», ont-ils écrit.
«Nous reconnaissons l’impact profond du harcèlement, et les écoles sont tenues de mener immédiatement une enquête et de traiter toute allégation.»
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