Une fille qui a vu son père battre sa mère a décidé de filmer la scène pour permettre de le mettre en prison.
Un jour, Maysa Rosato-Clifton, 15 ans, a filmé son père Andrew Clifton, 53 ans, défonçant la porte d’entrée et criant après sa mère Tania.
L’adolescente savait que la vidéo pouvait mettre son propre père en prison, mais elle a quand même pris cette mesure pour sauver sa mère de la violence familiale.
En parlant au Mirror, Maysa a révélé : « Je me sens mal de l’avoir filmé et d’avoir mis mon père dans cette situation. »
« Mais il fallait le montrer. J’étais juste concentrée sur ma mère. Je ne me suis énervée que plus tard. »
« Je me souviens avoir demandé à mon père d’arrêter, mais ça a continué. J’étais en état de choc et je pensais avoir besoin de preuves. Tout a vraiment changé cette nuit-là. »
La vidéo choquante montre Clifton brisant les panneaux de verre et défonçant la porte et Tania hurler au téléphone à la police.
La mère, Tania, 51 ans, a dit : « Je suis si fière d’elle. Elle savait que j’aurais besoin de preuves pour obtenir une condamnation. »
Elle a continué : « J’ai réussi à lui donner un coup de pied, il est tombé en arrière et je suis sortie de la maison en rampant dans le jardin en criant à l’aide. »
« Puis il m’a suivi avec un couteau de cuisine et Maysa a commencé à crier. Il a lâché le couteau et m’a frappé la tête sur le trottoir. »
« Je ne me souviens de rien d’autre. Je pensais que ma vie était finie. »
Tania a dit que la violence a commencé deux mois plus tôt quand il l’a attrapée à la gorge et l’a frappée pour être revenue tard après une nuit entre copines.
« Après chaque attaque, il me faisait croire que c’était ma faute, que je le méritais. Il était très manipulateur. »
Mais Maysa rend visite à son père en prison, car la jeune fille dit qu’il est toujours son père, même si elle ne lui a pas pardonné.
Tania ajoute : « Elle lui rend visite tous les quinze jours. Elle ne lui a pas pardonné – elle est très en colère contre lui. Mais elle dit qu’il est toujours son père et elle veut le voir. »
« Huit ans d’emprisonnement, ce n’est pas assez long. Il n’en fera que la moitié et je sais que dès qu’il sortira, il viendra me chercher et terminera le travail », a-t-elle dit.
« Je ne serai jamais en sécurité. »
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