Lexi Karakostas, 16 ans, a été empêchée d’entrer à Bali et a dû passer onze heures à l’aéroport avant d’être renvoyée chez elle en Australie
L’adolescente s’est envolée de Melbourne vers l’île indonésienne avec un ami, mais elle n’est pas allée plus loin que le bureau de l’immigration.
Lexi était l’une des douzaines d’Australiens refoulés à l’aéroport de Denpasar au cours des derniers mois en raison d’une déchirure de son passeport.
Le pays d’Asie du Sud-Est a également infligé aux compagnies aériennes une lourde amende de 5 000 $US (4000€) pour chaque passager dont l’entrée lui a été refusée en vertu ce cette règle stricte.
La jeune fille de 16 ans a déclaré qu’un douanier avait jeté un coup d’œil à son passeport lui avait retiré. Parlant de l’incident, elle a dit au journal The Daily Mail : « La femme a dit à un homme à côté d’elle de regarder le passeport et il m’a emmené au bureau de l’immigration. »
On lui a ensuite demandé si le passeport avait été endommagé pendant le vol, mais elle a répondu que cela s’était passé en Europe, où elle avait voyagé sans problème.
« Il a dit qu’ils allaient me laisser entrer, mais qu’ils allaient marquer mon passeport pour que je ne puisse pas revenir avec », dit Lexi.
« Mais la première dame du bureau est revenue et ils ont parlé en indonésien avec le douanier. Ensuite il m’a fait le suivre à l’intérieur du bureau. »
Lexi s’est assise devant un agent d’immigration qui l’a informée qu’elle ne serait pas autorisée à entrer en Indonésie parce que son passeport était endommagé. L’adolescente a commencé à éclater en larmes alors qu’elle était seule. Son ami et le père de son ami n’avaient pas le droit de la voir.
« J’étais hystérique, je ne savais pas quoi faire. »
« C’était effrayant, j’étais seule, dans un pays où je n’étais jamais allée, et je n’avais ni famille ni ami. C’était traumatisant », a-t-elle ajouté.
« Je ne comprends pas la règle ni à quoi elle sert. Ils ne l’ont jamais expliqué. »
Le passeport de Lexi n’a pas été rendu avant qu’elle soit sur le vol retour. Sa mère Susan Karakostas a dit qu’elle était surprise quand sa fille l’a appelée en pleurant.
« En tant que touristes, nous respectons leurs lois et règlements et donc nous respectons la décision qu’ils ont prise « , dit-elle.
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