Alors que les banlieues s’embrasent suite à l’accident impliquant des policiers au cours duquel un homme a été blessé à Villeneuve-la-Garenne, le syndicat de police Synergie Officiers a publié une vidéo
ultra-violente destinée à ceux qui victimisent les émeutiers…
La vidéo d’un lynchage a été publiée pour ceux qui victimisent les émeutiers de Villeneuve-la-Garenne…
Ce mardi, en début d’après-midi, le syndicat de police Synergie-Officiers a posté sur Twitter une vidéo dans laquelle on peut voir un homme se dirigeant vers son scooter avant de se faire lyncher par une dizaine d’individus.
Un message explicite accompagne la vidéo: « Pour ceux qui victimisent les émeutiers de #VilleneuveLaGarenne : Voilà la réalité des quartiers quand l’ordre de la racaille, prétendument opprimée par les #policiers, se substitue à l’ordre républicain ! L’arbitraire, la sauvagerie et la terreur. Rennes le 10 avril 2020 ».
La vidéo a déjà été vue des milliers de fois et a pour but de rappeler que dans les quartiers, la violence devient de plus en plus chose courante, en référence aux tensions observées depuis samedi en France suite à l’incident impliquant des policiers du 18 avril où un jeune homme a été blessé à Villeneuve-la-Garenne.
Attention: La vidéo ci-dessous comporte des images violentes ▼
Pour ceux qui victimisent les émeutiers de #VilleneuveLaGarenne : Voilà la réalité des quartiers quand l’ordre de la racaille, prétendument opprimée par les #policiers, se substitue à l’ordre républicain ! L’arbitraire, la sauvagerie et la terreur. Rennes le 10 avril 2020. pic.twitter.com/uV77ZSujLd
ADVERTISEMENT — Synergie-Officiers (@PoliceSynergie) April 21, 2020
Les agresseurs de ce lynchage sont toujours recherchés
D’après le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, cette scène s’est déroulée le 10 avril à 22h20, rue du Bourbonnais à Rennes au préjudice d’un jeune homme né en 1999.
La victime a eu une ITT de 15 jours et une enquête pour violences avec arme en réunion avec une ITT supérieure à huit jours a été confiée à la sûreté départementale afin d’identifier la dizaine d’agresseurs. Cependant, aucune interpellation n’est encore intervenue.
Le procureur de la République de Rennes, au sujet de cette terrible scène a précisé: « Ces faits pourraient davantage s’inscrire dans des rivalités de quartiers sur fond de trafic de stupéfiants« .
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