Un scientifique espagnol a réussi à cultiver le premier embryon hybride humain-singe au monde dans un laboratoire en Chine.
L’être aurait pu naître mais le processus a été abandonné…
Les scientifiques ont modifié génétiquement des embryons de singe pour désactiver les gènes essentiels à la formation d’organes. Ensuite, ils lui ont injecté des cellules souches humaines capables de développer des tissus.
Même si l’expérience constitue un pas en avant vers l’utilisation d’animaux pour des greffes d’organes humains, elle a dû être menée en Chine pour faire face aux «problèmes juridiques».
Les chercheurs n’ont pas encore publié leurs résultats mais ont rapporté leur expérience au journal espagnol El Pais. Il a été détruit après deux semaines de gestation à un point appelé «ligne rouge» signifiant qu’il ne pouvait pas développer de système nerveux central.
En 2017, Juan Carlos Izpisua Belmonte était également responsable de la fabrication du premier hybride « porc-humain ». Il a déclaré que son équipe avait mené « la première expérience de chimères humaines et porcines au monde ».
Le vétérinaire Pablo Ross de l’Université de Californie et collègue du professeur Izpisua a déclaré: «Les cellules humaines ne se sont pas développées.point 280 |
Nous avons vu qu’ils contribuaient très peu au développement de l’embryon : le ratio était d’une cellule humaine pour 100 000 cellules de porc.point 141 | »point 145 | 1
Les chercheurs ont réussi à créer des chimères entre des espèces similaires, par exemple la souris et le rat, cinq fois plus proches que les porcs et les humains.
La collaboratrice du projet, Estrella Nunez, a déclaré que l’expérience était très prometteuse. « Nous essayons maintenant non seulement d’aller de l’avant et de continuer à expérimenter avec des cellules humaines et des cellules de rongeurs et de porcs, mais également avec des primates non humains. »
« Notre pays est un pionnier et un leader mondial dans ces procédés. »
Les chercheurs ont expérimenté la création de cellules humaines avec des souris et des rats, dans l’espoir de développer des yeux, des pancréas et des cœurs transplantables.
Le directeur du Centre de médecine régénérative de Barcelone, Angel Raya, a déclaré que les expériences hybrides avaient « des barrières éthiques ».
« Que se passe-t-il si les cellules souches s’échappent et forment des neurones humains dans le cerveau de l’animal? Aurait-il une conscience? Et que se passe-t-il si ces cellules souches se transforment en spermatozoïdes? » s’interroge le scientifique..
Mais Nunez a déclaré que si l’une des cellules souches commençait à former un cerveau humain, elle « s’autodétruirait ».
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