Un promoteur immobilier avide a été critiqué par des agences de conservation et condamné à une amende de centaines de milliers d’euros après avoir ordonné de couper un arbre protégé âgé de 176 ans afin de construire plus de maisons dans la région.
Le directeur Fiorenzo Sauro, 49 ans, d’Enzo Homes Ltd, a eu recours à l’abattage illégal pour défricher une zone de 70 arbres protégés, dont un séquoias géant de 176 ans.
Après que la cour eut appris que l’homme avait abattu les arbres protégés sans aucun autorisation, ils lui ont imposé une amende totale de plus de 500 000 euros pour la destruction d’arbres anciens protégés.
Au cours de l’audience, Sauro a maintenu son innocence et affirmé que couper des dizaines d’arbres était « un accident ».
Le promoteur a été accusé d’avoir volontairement abattu les arbres pour pouvoir construire 80 maisons dans la région.
« Il s’agissait d’une violation intentionnelle ou d’un mépris flagrant de la loi. Les arbres abattus sont des ressources naturelles irremplaçables. Les sols de l’ancienne forêt ne peuvent jamais être reproduits », a déclaré la procureure Annabel Graham-Paul.
« Le conseil de Swansea a pour objectif de remplacer les arbres d’ici deux ans, mais les forêts anciennes sont irremplaçables et le séquoia mettra longtemps à retrouver sa gloire d’origine ».
En défendant Sauro, Alex Goodman a affirmé que son client avait des remords et qu’il voulait corriger ce qui s’était passé.
« Sauro a acheté à ses frais des arbres de remplacement qui sont soigneusement cultivés dans une pépinière », a déclaré Goodman. « Cela reflète les remords et les regrets de Sauro pour ce qui s’est passé. »
À la suite de l’audience, Sauro et Enzo Homes ont été reconnus coupables de la destruction de forêts préservées.
« J’ai du mal à assimiler le préjudice à une valeur monétaire. Le mal est beaucoup plus grand. Il est inconcevable, compte tenu de ces éléments de preuve, que l’abattage de cet arbre et de l’ancienne forêt ait été fait autrement que délibérément », a déclaré le juge Neale Thomas.
« Il y aurait eu des discussions sur la manière de procéder, l’obtention de l’autorisation d’enlever la clôture et tout autre travail préparatoire. M. Sauro a provoqué la destruction de ces arbres de la manière la plus évidente: en les dirigeant. Il s’agit là d’une violation délibérée de l’ordre de préservation des arbres et au mépris de celui-ci ».
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