Ce père âgé de 21 ans a appris qu’il ne pouvait plus voir son bébé.
Il a alors décidé d’en finir avec la vie.
Une semaine avant sa mort, Harry Slaughter avait menacé les services de probation de se suicider s’ils l’empêchaient de voir son bébé, Frankie.
Ce jeune père s’était vu interdire de rendre visite à son enfant après avoir été condamné pour avoir envoyé un SMS à une étudiante rencontrée dans un train et lui avoir demandé de se livrer à un acte sexuel.
Harry a tenté de se suicider deux mois plus tard, mais la police a réussi à le sauver. Il a ensuite été placé en détention et a dû passer des examens concernant sa santé mentale conformément à ce que prévoit la loi.
Cependant, tous les professionnels de la santé se sont accordés sur le fait qu’Harry n’avait pas besoin d’être admis à l’hôpital.
La mère d’Harry, Jane Ward, a déclaré que son fils avait déjà tenté de se suicider à cinq reprises depuis son adolescence après le divorce de ses parents.
Jane Ward a exprimé que pendant les mois qui ont précédé la mort de son fils, il lui avait confié avoir des crises de panique, des difficultés à dormir et à manger et qu’il entendait des voix dans sa tête.
«Il m’envoyait des textos menaçant de se suicider et je le dissuadais de le faire», a déclaré Jane Ward.
«Il m’a dit qu’il n’avançait à rien avec les psychologues et il me téléphonait constamment en pleurs. Une fois, il a menacé de sauter devant un train et j’ai dû rester au téléphone pour parler avec lui depuis la gare jusqu’à chez lui.»
«Tous les matins, je me réveillais en pensant: « Est-ce que ça va être une bonne ou une mauvaise journée? »».
Jane Ward qui est mère de deux enfants a également ajouté: «Je suis déçue par les professionnels de la santé mentale parce qu’ils ne l’ont pas aidé et maintenant j’ai perdu mon garçon.»
«Un petit bébé a perdu son père et il ne saura jamais à quel point Harry l’aimait de tout son cœur. Personne ne peut décrire le chagrin que nous ressentons tous maintenant.»
Les policiers sont allés dans son appartement situé dans le Sussex de l’Ouest en Angleterre, mais l’agent de police Neil Maloney a déclaré qu’Harry n’était pas en danger immédiat.
«Il a dit qu’il était bouleversé par le fait qu’il ne soit pas autorisé à voir son fils en raison de l’issue du procès», a déclaré le policier.
«Le service de probation surveillait son état de santé. Il voulait voir son fils, c’était très clair pour moi. Il a accusé le service de probation de ne pas vouloir l’aider. Il a dit qu’il avait menacé de se suicider car il voulait être pris au sérieux et pensait que ce n’était pas le cas.»
«Il a déclaré que le fait de ne pas voir son fils avait un effet néfaste sur lui.»
Son agent de probation Kimberley French a eu une conversation avec lui avant son décès. «Il m’a dit que personne ne l’aidait et que sa tentative de suicide visait à me montrer, ainsi qu’aux services sociaux, qu’il souhaitait vraiment voir son fils afin que quelqu’un fasse quelque chose à ce sujet», a-t-elle expliqué.
«Il souhaitait se pendre à l’extérieur du bureau de probation. Ainsi, il ne serait pas identifié par sa famille et il serait retrouvé rapidement.»
Mlle French a fondu en larmes lorsque la mère de Harry lui a demandé pourquoi elle avait seulement envoyé un email à son médecin au lieu d’appeler les services de santé mentale.
«C’est une question que je me pose tout le temps», a t-elle déclaré. «Harry ne s’est pas présenté comme suicidaire ce jour-là et il n’a pas parlé de faire quoi que ce soit.»
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