S’il est impossible pour les amateurs de jeux d’imaginer de passer leurs journées libres sans jouer à des jeux vidéo, un pays vient de faire une loi qui ne va pas plaire geeks.
Comme le gouvernement chinois l’a annoncé, il est désormais interdit aux enfants de moins de 18 ans de jouer aux jeux vidéo plus de 90 minutes par jour. De plus, ils ne sont pas autorisés à jouer après 22 heures.
La décision controversée fait suite à des préoccupations répétées du gouvernement quant à la dégradation des performances des élèves à l’école et à leur dépendance au monde virtuel.
Les responsables blâment les jeux vidéo non seulement pour la baisse des performances scolaires, mais également pour des problèmes physiques tels que la montée de la myopie.
Alors que le secteur des jeux en ligne du pays représente une industrie de plusieurs milliards et qui n’a jamais autant prospéré, le président Xi Jinping s’est attaqué au monde virtuel ces dernières années.
Auparavant, les responsables avaient bloqué une série de jeux vidéo affirmant qu’ils empoisonnaient les jeunes esprits par la violence. Dans le même temps, ils ont également utilisé des entreprises de technologie pour diffuser les valeurs du Parti communiste dans le monde virtuel.
S’agissant de la nouvelle réglementation, la National Press and Publication Administration a déclaré qu’elle limiterait les achats dans les jeux vidéos à 28 € par mois pour les plus jeunes joueurs et à 57 € pour les plus âgés.
Le gouvernement exigera également que les joueurs de jeux en ligne fournissent de vrais noms et utilisent des numéros d’identification afin de suivre et de contrôler leur temps de jeu.
« Ces problèmes affectent la santé physique et mentale des mineurs, ainsi que leur apprentissage de la vie », a déclaré l’agence.
Bien que ces changements visent à lutter contre l’addiction aux jeux et à améliorer le comportement des enfants dans la vie réelle, des critiques ont été émises disant que la nouvelle loi nuirait gravement au revenu.
En outre, ils ont prévenu que les jeunes esprits proposeraient rapidement d’autres moyens de contourner l’interdiction.
« Il y aura toujours des échappatoires », a déclaré l’analyste senior Daniel Ahmad.
«Je pense que comparé à l’Ouest, c’est très extrême. Les éditeurs et les développeurs doivent être très conscients du contenu des jeux qu’ils développent pour notre marché. ”
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