Normalement, voir les mots « ouragan » et « collision » dans la même phrase n’est pas une bonne chose.
Mais quand il s’agit de ce qu’on appelle la matière noire, c’est suffisant pour exciter les scientifiques.
C’est parce que ce groupement particulier de matière noire peut offrir aux scientifiques la meilleure chance de le détecter de près. Jusqu’à présent, la matière noire est une substance hypothétique bien qu’on dise qu’elle représente plus de 25% de l’univers connu.
On pense aussi que la matière noire est la « colle » qui maintient les galaxies ensemble. Les scientifiques disent que les galaxies se déchiquetteraient au lieu de tourner si il n’y avait pas de matière noire.
Parce que la matière noire ne réfléchit pas la lumière, elle est invisible et n’a jamais été observée directement. Les scientifiques ne connaissent l’existence de la matière noire qu’en raison de ses effets gravitationnels sur la matière connue.
Mais cela pourrait bientôt changer avec l’ouragan de matière noire qui se dirige vers nous. Grâce aux données recueillies par le satellite Gaia de l’Agence spatiale européenne, des scientifiques de l’Université de Saragosse en Espagne ont pu détecter l’ouragan de matière noire.
Ils ont noté le flux S1, un groupe d’étoiles en orbite près du centre de notre galaxie, que l’on croit être les restes d’une galaxie naine qui a été absorbée dans la Voie lactée il y a des milliards d’années. Ce courant, composé de jusqu’à 30 000 étoiles, se déplace à une vitesse de 500 kilomètres par seconde et va bientôt frapper la Terre et déclencher une vague de matière noire autour de notre planète.
Cette interaction entre la matière noire plus rapide venant du flux et de la matière noire « conventionnelle » de la planète sera, espérons-le, enregistrée par les détecteurs de matière noire dispersés dans le monde. Et les scientifiques espèrent acquérir de nouvelles connaissances sur ce matériau énigmatique.
Bien que les détecteurs ne puissent pas capter les particules massives à faible interaction provenant du flux S1, il y a de bonnes chances qu’ils puissent capter les axions, des particules qui sont dites 500 millions de fois plus légères qu’un électron. Les axions sont une partie fondamentale de la matière noire, donc les détecter est presque aussi bon que de détecter la matière noire elle-même.
Les chercheurs mentionnent dans leur article que » les haloscopes à Axion possèdent de loin la plus grande sensibilité potentielle au flux S1 si sa composante matière noire est suffisamment froide. Une fois la masse d’axion découverte, la distribution de vitesse distinctive de S1 peut facilement être extraite du spectre de puissance d’axion. »
Ces résultats ont été publiés dans la revue Physical Review D.
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