Thierry Ozen est un médecin qui exerce dans le Calvados depuis 32 ans.
Il a révélé dans l’émission Ensemble avec nos soignants, diffusée sur France 2 mardi 24 mars, qu’il se sentait seul en cette période de confinement.
Un manque d’organisation au début du confinement
Dans l’émission Ensemble avec nos soignants, diffusée sur France 2 ce mardi 24 mars, Thierry Ozen, un médecin du Calvados depuis 32 ans, a apporté son témoignage sur la crise sanitaire actuelle que nous sommes en train de traverser. Il a notamment pointé du doigt le manque d’organisation au début de la période de confinement mais il avoue que cela va mieux à présent.
Les médecins ne font plus de visites à domicile pour leurs patients et ont un endroit fermé pour ausculter les patients infectés du Covid-19.point 122 | Thierry Ozen a déclaré dans l’émission : «Au début, on n’avait pas prévu, on a fait une grosse erreur, on est allés voir des patients à domicile, mais nos confrères du Haut-Rhin nous ont conseillé d’arrêter».point 321 |
Au début de l’épidémie de coronavirus, tous les médecins n’avaient pas de masques ce qui leur créaient beaucoup d’inquiétude avec leur travail.point 249 |
Heureusement, le gouvernement et plusieurs entreprises ont pu leur fournir l’équipement qui leur manquait.point 96 | 1
Le médecin se sent seul pendant le confinement
Le médecin du Calvados avoue que le coronavirus lui fait peur, bien plus que la tuberculose et le H5N1.point 234 |
Mais il confie surtout qu’il se sent seul depuis que les mesures de confinement ont été mises en place.point 89 | Thierry Ozen a déclaré dans l’émission de France 2 : «Je crois que j’ai jamais eu peur en 32 ans de métier, j’ai jamais eu peur d’affronter quoi que ce soit et là tout à coup je me sens vulnérable, ce n’est pas lié à l’âge, c’est lié au fait qu’on a en face de nous un virus qu’on ne maîtrise pas on sait qu’il y aura des morts.point 418 |
C’est pas lié à l’âge, à ma soixantaine (…) j’ai dû affronter la tuberculose et c’était rien du tout, H5N1, c’était de la rigolade.point 151 | On a plus beaucoup de vie sociale, on approche plus beaucoup de gens.point 208 |
Nos petits-enfants, nos enfants, on ne va pas les voir pendant de longs mois parce qu’on s’est isolé pour les protéger, parce qu’on sait très bien qu’on est potentiellement contagieux et qu’on peut tomber le lendemain».point 218 | 1
Dans l’émission Ensemble avec nos soignants, un autre témoignage a été particulièrement salué, il s’agit de celui d’Amy, une étudiante infirmière de 19 ans qui s’est portée bénévole en réanimation.
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