Cette
histoire parle d’un homme venant d’une famille de la classe moyenne ayant travaillé dur pour devenir médecin et pouvoir sauver des vies.
En dépit de tout ce qu’il a fait et du fait qu’il travaille de longues heures, il doit toujours faire face aux personnes ignorantes et grossières qui ne parviennent pas à voir au-delà de la couleur de sa peau.
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Voici l’histoire que ce médecin a souhaité partager afin de sensibiliser le public :
« je suis un homme noir.
Je mesure presque 1m90.
Rien d’extraordinaire. Je pense que j’ai l’air normal, je ne suis pas intimidant du tout. J’ai grandi dans un quartier de classe moyenne. Mes parents étaient des ouvriers mais subvenaient très bien à mes besoins et ceux de ma soeur.On nous a appris les bonnes manières.
J’ai été collé une fois en CM2 parce que j’étais en retard après avoir renversé de la peinture en cours d’art plastique et j’ai dû nettoyer. Mais c’est tout, c’est ce qui m’est arrivé de plus grave dans la vie.Je suis chirurgien dans un hôpital dont vous avez probablement entendu parler. J’ai fait mes études dans une des meilleures universités du pays et je suis allé à la faculté de médecine d’une université de la pseudo-« Ivy League ». J’ai eu une belle vie. Je m’en suis assuré. Mes parents également.
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Bien sûr, j’ai dû faire face au racisme tout au long de ma vie.
J’ai été arrêté et les agents de police n’ont jamais vraiment m’expliquer pourquoi.Parfois, ils mentent et me disent que je roulais trop vite alors que ce n’est pas le cas.
Une fois, j’ai été arrêté et fouillé. Le policier s’est excusé et m’a dit que je correspondais à la description d’un criminel en fuite dans la région.La seule description était «homme noir, taille moyenne».
Je ne l’ai jamais signalé, mais je m’en souviendrais toujours.Aujourd’hui, je rentrais chez moi après une journée de travail de 26 heures à l’hôpital.
Je suis en quatrième année de résidence et les heures sont de plus en plus longues, mais j’ai presque fini.
La journée d’aujourd’hui a été particulièrement éprouvante, car j’ai découvert qu’un patient avec qui je travaillais depuis le début de ma résidence est désormais considéré comme «en phase terminale» et sera transféré dans un établissement de soins palliatifs.Ça craignait, ça me brisait le coeur.
C’était comme si quatre années de travail avaient été effacées.Alors que je traversais le parking, un jeune homme plus jeune que moi, âgé peut-être de vingt-cinq ans, s’est penché hors de sa voiture et m’a appelé par le mot commençant par un « N ».
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C’était assez fort pour que tout le monde puisse entendre. Les gens regardaient, la plupart était choqué. D’autres se dépêchèrent de s’éloigner pour éviter la gêne.
Je me suis arrêté et l’ai regardé.
L’homme n’a pas quitté sa voiture, mais il s’est assuré que je le voyais. Le rictus sur son visage s’est vite transformé en sourire grinçant. Il a commencé à faire des bruits de singe.Il m’a encore appelé par le mot qui commence par un N.
Les gens ont continué à regarder la scène. Ma bouche s’est ouverte. Le gars s’est moqué de mon expression; il a simulé un comportement comme si il souffrait d’un grave retard mental.Il essayait de m’imiter.
Beaucoup de choses me tracassaient dans les quarante-cinq secondes où je me tenais là. Je voulais marcher vers l’homme et énumérer tout ce que j’avais fait dans ma vie. Je voulais lui dire comment, en Première, j’ai gagné un prix à une fête de la science en créant un moyen plus efficace de conserver l’énergie pour le club d’agriculture du lycée. Cela m’a amené jusqu’à une conférence nationale.
Je voulais lui parler de la première fois où je suis tombé amoureux.
Je voulais lui parler du gars qui faisait battre mon cœur tellement vite que je pensais qu’il allait exploser. Il était grand, son sourire était rayonnant et ses yeux étaient clairs.Le simple fait de penser à lui a dissipé la peine que je ressentais face à cet homme.
Je voulais lui dire que je suis quelqu’un de bien, que je fais du bénévolat, que je sauve des vies, que je travaille pour que des personnes comme lui aient une chance de survivre pour pouvoir continuer à déverser leur haine sur le monde.Pixabay
Mais au lieu de cela, je suis retourné dans ma voiture. L’homme m’a appelé par le mot en N encore au moins cinq fois, en riant si fort que je pensais qu’il allait perdre conscience.
Je suis resté très longtemps devant le volant, peut-être dix minutes, à réfléchir. J’étais en colère contre cet homme, mais aussi contre toutes les personnes qui n’ont rien dit. J’étais en colère contre moi-même pour n’avoir rien dit.
Parfois, je me sens juste seul. Ce que je suis, simplement la couleur de ma peau, fait de moi une cible. J’essaie vraiment d’aimer et de comprendre tout le monde, alors quand une personne vient vers moi avec de mauvaises intentions, c’est assez dur à comprendre.
Je pense que personne ne lira ce texte, mais je voulais simplement vous raconter ma journée. Je veux que le monde entende cela. Je veux qu’Internet comprenne que les noirs sont des gens bien.
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Les Noirs sont forts, capables, intelligents.
Les Noirs sont résilients. Je suis fier de ma noirceur. Je suis fier de mes cheveux épais et de mes lèvres épaisses. Je suis fier de mon corps qui est sujet au ridicule. Je suis fier de qui je suis, de ce que j’ai vécu.Je suis fier de mes ancêtres qui étaient esclaves et maintenant j’incarne leur rêve le plus fou.
Les Noirs peuvent aussi être mauvais. Les Noirs peuvent être des meurtriers, des voleurs et des violeurs. Les Noirs peuvent être tout sauf des êtres humains, apparemment.Je veux juste être reconnu comme un humain.
Je veux être vu comme un humain. Je veux être reconnu.J’aime mon corps noir. J’en ai assez de devoir expliquer que la fierté de mon corps noir n’est pas de la haine envers une autre ethnie. J’en ai assez de craindre d’être abattue au travail.
Je ne déteste pas la police. Je ne déteste pas les Blancs. Je ne déteste personne.
Mais, mon Dieu, je m’aime. Et j’aimerais que ça soit suffisant. »
Source: hrtwarming.com
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