▼ Regardez la première partie du mur en cours de réalisation dans la vidéo ci-dessous ▼
Crédit vidéo: One America News Network
Un groupe de défense des droits, soutenu par l’ancien stratège en chef de la Maison Blanche, Steve Bannon, a construit son propre mur frontalier s’étendant sur un kilomètre.
Le mur se dresse sur une propriété privée et traverse Sunland Park, au Nouveau-Mexique (USA), jusqu’à El Paso, au Texas (USA).
« Cela fait un peu moins d’un kilomètre de long », a déclaré lundi au journal The Daily Mail, Brian Kolfage, un vétéran qui avait lancé une campagne de financement participatif pour la construction du mur frontalier américano-mexicain.
« Le mur commence au Rio Grande et monte au mont Cristo Rey où le corps d’ingénieurs de l’armée américaine a déclaré qu’il était impossible de le construire. »
Kolfage opère sous «Nous construisons le mur Inc.» – une organisation de défense des droits sans but lucratif basée en Floride dont le but est de générer des fonds pour le mur frontalier de Trump.
L’organisation est soutenue par l’ancien secrétaire d’État du Kansas, Kris Kobach, et l’ancien président exécutif de Breitbart News, Steve Bannon, qui en est le directeur.
Le tronçon de 2 kilomètres du mur frontalier, qui coûte environ 7,6 millions d’euros à l’organisation, sera vendu au gouvernement fédéral pour un euro seulement.
«Nous allons leur vendre ce mur pour 1 euro et leur remettre le titre», a déclaré Kolfage.
« Nous ne pouvons pas donner l’argent au gouvernement parce que ce n’est pas ainsi que ça fonctionne. Mais nous voulions montrer aux Américains comment faire ce travail. »
Kolfage a déclaré que leur segment mural avait été approuvé par le département de la Sécurité intérieure (DHS) ainsi que par le président Trump.
Il a fallu environ 10 jours pour déplacer la terre avant que la construction ne puisse commencer sur le site, a déclaré à Associated Press le co-fondateur de We Build the Wall Inc., Dustin Stockton.
Le projet a été exécuté par le célèbre constructeur Tommy Fisher de Fisher Industries, du Dakota du Nord (USA).
Kolfage a déclaré que l’emplacement du segment de mur avait été choisi sur la base des données que son équipe avait obtenues auprès du service américain des douanes et de la protection des frontières dans le cadre d’une demande en vertu de la loi sur la liberté de l’information.
«C’est le pire itinéraire de contrebande sur toute la frontière», a déclaré Kolfage à propos du site. « Une patrouille frontalière a déclaré que 1 000 personnes y passaient en moyenne chaque jour ».
Kolfage a déclaré que le gouvernement espérait que les montagnes constitueraient une barrière naturelle. «Mais ça n’a rien arrêté. C’est pourquoi j’ai décidé de construire le mur ici en premier », dit le vétéran.
Le projet a été réalisé en secret afin d’éviter toute perturbation des groupes opposés.
«De nombreux groupes opposés à ce que nous faisons auraient simplement dû déposer une injonction contre le propriétaire et cela aurait retardé la construction», a déclaré Kolfage.
« Nous ne voulions pas non plus risquer un incident international, nous voulions donc le garder secret jusqu’à ce qu’il soit terminé. »
En parlant du matériau et des dimensions du segment de 2kms, Kolfage a déclaré: ‘Les parties en acier du mur mesurent 7 mètres de hauteur, mais nous avons construit la base avec de la pierre dans certaines zones, de sorte qu’elle puisse mesurer environ 9 à 12 mètres, comme il monte la montagne.
« Il est fait d’acier tout-temps qui pourrait durer des siècles. Cela coûte plus cher au départ, mais le coût total de ne pas avoir à être remplacé dans un proche avenir est meilleur à long terme. »
Il a ajouté que le mur construit par l’administration en place est fabriqué avec un acier de mauvaise qualité pouvant être soumis à la rouille.
« Notre mur est de loin supérieur au mur du gouvernement », a-t-il déclaré.
« Nous avons également opté pour un ensemble de technologies comprenant un capteur à fibre optique dans le sol, capable de détecter les fouilles et même les personnes touchant le mur. Il y aura aussi des caméras montées sur le mur. »
« Nous ouvrons également une route pour le contrôle des frontières avec des centres de prévisions au sommet de la montagne. »
Kolfage a déclaré: « Le mur lui-même a coûté environ 1,8 millions d’euros »
« La construction coûtait environ 1,8 millions d’euros et nous avons dû déblayer une montagne. Le coût le plus important a été le déplacement de la terre sur ce projet. Si nous travaillions sur des terrains plats, cela nous aurait coûté entre 2,5 et 3,5 millions d’euros. »
Le groupe, qui a collecté 19 000 000 d’euros par crowdfunding, peut construire 4 kilomètres de plus du mur de la frontière avec les fonds dont il dispose actuellement.
Mais ils ne veulent pas limiter leurs efforts à des terres privées.
« Nous discutons avec DHS et essayons d’obtenir l’autorisation de construire à l’intérieur de la Roosevelt Easement, et si cela fonctionne, nous pourrions construire le mur entier du Nouveau-Mexique à la Californie avec des dons privés », a déclaré Kolfage.
Lorsqu’on lui a demandé si le groupe envisageait de soumissionner pour la construction de segments du mur de la frontière financés par le gouvernement, M. Kolfage a déclaré: « Cela semble être un gâchis et ce n’est pas vraiment ce dont il s’agit pour notre groupe. »
« Nous avons des lettres d’intention pour construire plus de mur frontière, mais nous ne libérons pas les emplacements à l’avance. Nous allons continuer à nous battre, à collecter des fonds et à compléter le plan du président. »
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