Des traces du Covid-19 ont de nouveau été découvertes dans les eaux usées de Paris et en région parisienne.
Cependant, l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées (Obépine) a indiqué qu’il s’agissait d’un « faible niveau » et que cela ne permettait de tirer aucune conclusion sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus.
Des traces du Covid-19 détectées dans les eaux usées à Paris
L’Observatoire épidémiologique (Obépine) avaient réalisé des analyses des eaux usées de Paris et de la région parisienne à la fin du confinement qui montraient aucune présence du Covid-19 ou une quantité tellement infime qu’on ne pouvait pas le détecter. Dans de nouvelles analyses plus récentes, l’observatoire a pu de nouveau détecter des traces du Covid-19.
Depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus en Chine, plusieurs études ont montré que le virus se retrouvait dans les selles des patients. L’analyse des eaux usées permet donc d’effectuer un suivi de l’épidémie.
Ainsi, plusieurs groupes de chercheurs ont découvert des traces du génome du SARS-CoV-2 lors d’analyses des eaux usées effectuées à Paris, Amsterdam, et Brisbane.
C’est pourquoi depuis le 5 mars dernier, le laboratoire de la régie municipale Eau de Paris a demandé de surveiller plusieurs stations d’épuration en région parisienne. Les différentes analyses ont permis de montrer qu’il y avait une corrélation entre la quantité de virus détectée dans les eaux usées et le nombre de cas de coronavirus.
Des résultats loin de ceux observés au mois de mars
Ce mercredi, Obépine a indiqué dans un communiqué que « le virus n’était plus détectable dans plusieurs stations d’épuration d’Ile-de-France » lors du déconfinement en mai dernier.
En revanche, l’observatoire épidémiologique a ajouté que « les derniers prélèvements présentent des signaux positifs – quoique très faibles – de présence du génome de SARS-CoV-2 dans certains points de suivi localisés ».
« Cette très légère augmentation des traces de SARS-CoV-2 dans les eaux usées ne permet cependant pas à ce stade de tirer des conclusions sur le nombre de personnes infectées », précise le communiqué.
Ces résultats ne sont toutefois pas comparables avec ceux observés début mars.Sébastien Wurtzer, ingénieur et virologue au laboratoire d’Eau de Paris, a déclaré que l' »on était sur une dynamique exponentielle, chose qu’on ne constate pas aujourd’hui ».
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