Jean, un étudiant de 20 ans, a
porté secours à un joggeur inerte dans le bois de Boulogne et se dit choqué par l’indifférence générale des passants.
Jean est un étudiant en histoire et relations internationales à Londres qui est seulement de passage à Paris pour faire un stage dans une start-up. Durant son stage, il habite chez sa mère, dans le XVIe arrondissement de Paris.
Alors qu’il venait de terminer une partie de tennis dans le bois de Boulogne, l’étudiant a aperçu le joggeur par terre sur le ventre qui se trouvait « dans une allée très passante ». Il s’agissait d’un homme d’une soixantaine d’années « en tenue de jogging, avec sa casquette et ses lunettes à côté », a raconté Jean au journal Le Parisien.
Des passants indifférents au joggeur allongé par terre
Jean a tenté de secouer le joggeur et de lui parler mais voyant qu’il était inerte il a vite appelé les pompiers avec son téléphone portable. Puis, l’étudiant qui est un ancien scout, a tenté de faire un massage cardiaque au vieil homme pendant une dizaine de minutes.
À part une dame et une voiture de police, personne ne s’est arrêté pour proposer de l’aide. Les passants ont tous contourné le joggeur allongé au sol et certains ont même filmer la scène mais ne se sont pas arrêtés.
L’étudiant qui a secouru le joggeur est toujours sous le choc
Jean a ensuite pu visionner les images de vidéosurveillance au commissariat et a indiqué qu’il s’était écoulé 20 minutes entre le moment ou le joggeur s’est écroulé par terre et le moment ou il est intervenu.
Pendant ce laps de temps, plusieurs piétons sont passés à côté du vieil homme allongé à terre sans intervenir et lui porter secours. « On ne pouvait pas ne pas le voir. Il y a non-assistance à personne en danger. Si quelqu’un était intervenu ou avait appelé les secours plus tôt, il aurait peut-être pu s’en sortir », a déclaré Jean révolté.
L’étudiant est toujours sous le choc une semaine après l’incident. Il a confié qu’il se souvenait de la voix du fils du joggeur décédé. Jean l’a contacté avec le téléphone du vieil homme, qui était déverrouillé. « Comment est-ce possible dans une société comme la nôtre, en plus dans le XVIe, où les gens sont censés être éduqués? Dans quel monde vit-on? », a-t-il déclaré indigné au Parisien.
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