Dans cette affaire, quatre autres personnes ont été condamnées…
Un chasseur a écopé d’un an de prison pour avoir tué accidentellement un cycliste
Les faits remontent au 13 octobre 2018 lorsqu’un Britannique de 34 ans installé en Haute-Savoie depuis quatre ans faisait du VTT à la lisière d’un bois quand il a été touché par le tir accidentel d’un chasseur participait à une battue sur la commune de Montriond.
Le jour du drame, la victime portait des couleurs vives et était dans une zone où la visibilité était parfaite.
L’auteur du tir avait dit avoir visé un sanglier d’un tir non fichant, c’est-à-dire ne visant pas le sol comme il se doit.Le chasseur mis en cause âgé de 24 ans était poursuivi pour « homicide involontaire par violation délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence » et encourait cinq ans d’emprisonnement ferme tandis que le ministère public en avait requis deux.
Cet individu, un artisan élagueur sans casier judiciaire, avait reconnu sa culpabilité juste après les faits et a exprimé des remords.le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains à quatre ans de prison dont un ferme.
Il a été condamné ce mardi parIl a également écopé d’une interdiction de porter une arme pendant cinq ans, et d’une annulation de son permis de chasse pendant dix ans.
D’autres chasseurs ont aussi été condamnés !
En plus du tireur qui a tué le cycliste, trois autres chasseurs et la compagne de l’un d’eux, soupçonnés notamment d’avoir tenté de dissimuler les faits en modifiant le carnet de battue et en installant des panneaux indiquant la partie de chasse, ont comparu au tribunal.
Ils ont écopé de peines allant de 6 à 18 mois avec sursis assorties pour deux d’entre eux d’une période probatoire de trois ans avec interdiction de chasser et de porter une arme.
L’avocat de la compagne et du père de la victime, Me Frédéric Noetinger-Berlioz, a confié: « Ce jugement est relativement équilibré.
Il n’est pas anormal qu’un chasseur qui ôte la vie définitivement à une personne, se voit infliger une peine privative de liberté.
La chasse était partout en filigrane dans ce dossier mais ce sont des chasseurs délinquants qui étaient jugés et non la chasse dont aucune règle de sécurité n’a été respectée ».À lire aussi :