Mais pourquoi la France fait face à des
actes de cruautés envers les chevaux depuis plusieurs mois ?
Un pur-sang a été retrouvé égorgé en Bretagne
Ce mardi, les propriétaires d’une ferme de Plouzélambre, village situé entre Morlaix et Lannion, dans les Côtes-d’Armor, ont retrouvé leur cheval égorgé dans un champ à proximité de leur domicile.
Cette découverte rappelle des faits similaires qui ont frappé la France au cours des derniers mois. En effet, nombreux sont les chevaux, poneys et ânes qui ont été tués ou mutilés dans le Jura, en Vendée, dans le Rhône, en Normandie, dans le Sud-Ouest ou dans la Somme.
Pour le moment, les autorités ne comprennent pas pourquoi ses sévices sont pratiqués aux chevaux, ni pourquoi des organes sont prélevés…
Dans le cas du pur-sang de Bretagne, une enquête a été ouverte, a indiqué la gendarmerie, alors qu’aucune piste n’est privilégiée pour le moment.
La Fédération française d’équitation soutient les propriétaires de chevaux
Fin juin, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Riom, dans le Puy-de-Dôme, avait déclaré: « Est-ce un challenge lancé sur internet ? Un défi ? La pulsion d’un individu ? Toutes les pistes sont envisagées« .
La FFE a annoncé ce mercredi qu’elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires de chevaux, poneys et ânes qui ont été tués ou blessés ces derniers mois en France en déclarant: « Face à la série d’actes de cruauté envers des équidés sur l’ensemble du territoire français, la Fédération française d’équitation annonce se porter partie civile aux côtés des propriétaires dès lors que ceux-ci ont déposé plainte.
Notre détermination à lutter contre toute forme de maltraitance envers les équidés est totale et nous souhaitons, en lien avec la Ligue française de protection du cheval, mobiliser l’ensemble des acteurs de la Filière cheval en France.
On entend combattre ces actes de barbarie et compléter l’aide qu’elle apporte déjà au service spécialisé de la Gendarmerie nationale, l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique ».
Enfin, le président de la FFE a invité les personnes concernées ou disposant d’informations sur ces affaires à s’adresser aux services de Gendarmerie ou de Police de leur domicile.
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