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Trump met la pression sur un élu pour « trouver » des voix en Géorgie


Une affaire survenant à la veille des élections en Géorgie qui détermineront le contrôle du Sénat.

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Trump fait pression pour « trouver » des voix en Géorgie

Samedi, lors d’un appel téléphonique d’une heure, Donald Trump a fait pression sur le secrétaire d’État géorgien Brad Raffensperger pour « trouver » suffisamment de voix afin de renverser la victoire de Joe Biden lors de l’élection que le président refuse de concéder.

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Le Washington Post a obtenu un enregistrement de la conversation  » insolite « , que Trump a reconnu sur Twitter.

Au milieu de l’indignation générale et des appels à une seconde mise en accusation, Bob Bauer, conseiller principal de Biden, a déclaré « Nous avons maintenant la preuve irréfutable qu’un président a fait pression et menacé un responsable de son propre parti pour qu’il annule le décompte légal des votes d’un État et en fabrique un autre à sa place ».

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Le Post a publié l’appel dans son intégralité. Dans un extrait, Donald Trump affirme :

« Vous savez ce que [les démocrates] ont fait, et vous ne le signalez pas. C’est une infraction pénale. C’est un gros risque pour vous et Ryan, votre avocat. C’est un gros risque. Ils sont en train de détruire les bulletins, à mon avis, selon ce que j’ai entendu. Et ils sont en train de retirer les machines à voter aussi vite que possible. C’est un délit, et vous ne pouvez pas laisser ça se produire, et vous le laissez se produire. »

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« Le peuple de Géorgie est en colère, le peuple du pays est en colère », a déclaré M. Trump. « Et il n’y a rien de mal à dire, vous savez, que vous avez recalculé. »

« Alors écoutez, voici ce que je veux. Je veux juste trouver 11 780 bulletins. »

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Brad Raffensperger est un républicain qui est devenu une bête noire parmi les supporters de Trump pour avoir répété à plusieurs reprises que la victoire de Biden dans son État était juste. Dans une de ses réponses parmi d’autres, il a dit « Monsieur le Président, les données dont vous disposez sont fausses. »

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Trump a insisté : « Il n’y a pas moyen que j’aie perdu la Géorgie. Il n’y a pas moyen. Nous avons gagné par des centaines de milliers de voix ».

Trump a perdu en Géorgie

Trump n’a pas gagné la Géorgie, qui est devenue démocrate pour la première fois depuis 1992. Son résultat a été certifié. Les tentatives de pression sur les républicains dans d’autres États contestés ont échoué, tout comme la grande majorité des contestations des résultats devant les tribunaux.

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Malgré les objections promises par au moins 12 sénateurs et une majorité de républicains de la Chambre, la victoire du collège électoral de Biden sera ratifiée par le Congrès mercredi et le démocrate sera inauguré comme 46e président le 20 janvier. Trump devra quitter la Maison-Blanche – où il est resté, tweetant avec colère, tout le week-end.

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Edward B. Foley, professeur de droit dans l’État de l’Ohio, a déclaré au Post que cet appel était « inapproprié et méprisable » et qu’il devrait susciter une indignation morale. Dans un courriel adressé au Guardian, Carl Tobias, professeur de droit à l’université de Richmond, a déclaré que Trump pourrait être « en danger juridique après l’inauguration de Biden ».

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« C’est accablant », a tweeté l’élu Adam Kinzinger, en appelant les membres de son parti à ne pas suivre le président dans sa croisade. « Vous ne pouvez pas faire ça en ayant la conscience tranquille », leur a-t-il lancé.

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