Vous vous souvenez des images des gares de Paris bondées de monde à la veille du premier jour de confinement.
Et bien il semblerait qu’une grande partie des Parisiens se soient rués vers leurs résidences secondaires pour fuir le coronavirus…
Un quart de la population parisienne a quitté la capitale pour le confinement
Selon des données de géolocalisation collectées par Orange, l’Insee a publié une étude statistique sur la répartition de la population sur le territoire avant et après le confinement en se focalisant sur la population parisienne.
Les résultats montrent qu’entre le dimanche 15 et le lundi 16 mars c’est pas moins de 17% de la population parisienne qui auraient quitté la capitale pour Belle-Ile-en-Mer, l’Ile-de-Ré, l’Ile d’Oléron, le Cap-Ferret, les villes de montagnes où à la campagne !
Cependant, le fait d’être parti aux quatre coins de le France n’est pas une démarche sans risques car les Parisiens, s’ils étaient porteurs du coronavirus, peuvent contaminer les habitants de la province..
L’Insee a confié: « l’annonce du confinement le 16 mars puis sa mise en place à partir du 17 mars à midi se sont accompagnées de mouvements de population en France métropolitaine. Ces déplacements ont conduit à une nouvelle répartition de la population présente sur le territoire qu’il est important de documenter ».
De plus: « Paris intra muros, voit sa population présente en nuitée diminuer de 580.
000 à 610. 000 personnes, soit un quart de sa population présente en nuitée avant le début du confinement. Ceci correspond à trois situations : des résidents d’autres départements français de passage à Paris sont partis, pour près de 40 % de la baisse ; des Parisiens sont allés s’installer dans un autre territoire, pour près de 33 % de la baisse (soit 11 % des résidents parisiens) ; et des étrangers de passage à Paris sont repartis chez eux pour près de 28 % de la baisse ».L’exode des villes pour passer un confinement en paix !
Enfin l’Insee a conclu en stipulant: « par rapport à avant le confinement, on retrouve plus de résidents parisiens et d’habitants des Hauts-de-Seine en Normandie, en Bourgogne, dans le Centre, la Bretagne et dans les autres départements du littoral atlantique, leurs zones habituelles de résidence secondaire ».
Au niveau national, l’Insee a expliqué: « près de 1,4 million de résidents métropolitains ont quitté un département où ils étaient de passage pour rejoindre leur département de résidence. En faisant l’hypothèse d’un solde net de 180.000 à 370.000 résidents métropolitains revenus sur le territoire, ce sont au total 1,6 à 1,7 millions de personnes qui ont rejoint leur département de résidence. »
Comme quoi, les Parisiens l’ont bien compris, le confinement est moins pénible à la campagne !