Comme nos amis Belges ou Québécois, nos amis
Suisses sont aussi francophones. Cependant, il faut savoir que la langue française varie suivant les pays et c’est ce qui en fait sa beauté (même si toutes les langues ont des variantes à travers le monde). Aujourd’hui nous vous proposons de déchiffrer quelques expressions Helvètes (Suisses) qui vous serviront dès que vous aurez passé la frontière !
Quelles sont les expressions à connaître pour bien se fondre dans le paysage (et le fromage) ?
1. Savez vous compter Suisse ?
Bon, de 1 à 69 il n’y a pas de pièges car c’est comme en France mais après il y a quelques subtilités. Pour dire soixante-dix les Suisses disent septante puis septante-et-un, septante-deux… jusqu’à quatre-vingt qui se dit chez nos amis Suisses huitante, huitante-et-un, huitante-deux…. jusqu’à nonante (quatre-vingt-dix), nonante-et-un, nonante-deux….
C’est bien plus logique et nous devrions en prendre de la graine !!!
2. Un mot qui passe partout: « ça joue ? »
Il est utilisé pour dire «c’est bon», «ça ne te dérange pas», «ça va», «tout est ok» voir même «ça se goupille bien». Pensez à le ressortir, vous passerez pour un local !
3. Un mot mi-suisse, mi-francs-comptois
Cheni: mot qui signifie le bordel, le bazar, le souk, le cirque… Si vous allez dans une famille et que la chambre des enfants est mal rangée vous pourrez dire « range ton cheni petit homme! ». Vous pouvez l’utiliser dans les bouchons ou sur les pistes de ski aussi !
4. Vous voulez avoir son numéro ?
Alors demandez lui son « natel » qui est la contraction de « Nationales Autotelefonnetz » une ancienne marque de téléphones mobiles qui étaient utilisée dans les voitures. Le « natel » est maintenant utilisé pour désigner un téléphone portable.
On a encore quelques expressions pour vous !
5. Si vous demandez l’heure à quelqu’un dans la rue
Vous devrez dire « À quelle heure vit-on ?« , c’est original et une spécificité du pays emblème des montres et de l’horlogerie.
6.
Parlez-vous météo ?Donc si on vous dit « tu viens ou bien ? » cela veut dire « bon, tu viens ou tu dors ici ? »