Même si les
faits se sont déroulés entre 2003 et 2013, un procès se tient actuellement à la cour d’assises de l’Essonne à Evry-Courcouronnes…
Elle accuse son patron de l’avoir violée pendant 10 ans
Cette femme, âgée de 40 ans est arrivée au tribunal dans une tenue décontractée pour faire face aux jurés. Elle est confiante et souhaite témoigner sur la trentaine de viols qu’elle dit avoir subi de son ancien patron entre 2003 et 2013…
La victime a commencé en disant: « Je ne suis pas une prostituée, je n’ai jamais bénéficié de promotion canapé. Si j’ai évolué, c’est uniquement grâce à mon travail. » Alors qu’en 2014 une plainte a été déposée par une autre salariée, la femme a décidé de dénoncer aussi son patron: « J’en ai parlé à mes collègues, ils m’ont conseillé de déposer plainte » a-t-elle dit à la barre.
La jeune femme a décrit ce qui s’était passé pendant ces 10 ans de rapports sexuels contraints et forcés. Ils avaient lieux sur son lieu de travail, à Draveil puis à Viry-Châtillon, mais aussi dans une voiture ou encore dans une chambre d’hôtel lors d’un déplacement professionnel.
Lorsque l’avocat de la défense a demandé: « Ne pouviez-vous pas refuser cette fellation dans la voiture ? Mon client roulait, il devait être concentré sur la route… Comment a-t-il pu exercer une contrainte ? » celle-ci a rétorqué: « Non, je n’ai pas eu le choix, répète la victime. Pas plus que dans la chambre d’hôtel où il m’a réveillée à deux reprises pour me violer. »
Son patron avait déjà été condamné pour agression sexuelle
L’avocat de la défense a ensuite continué en rappelant une scène où elle lui aurait mis un coup dans les parties intimes pour se débattre.
La femme a alors confié: « C’est exact, je l’ai fait une fois, confirme la victime.Mais ça ne l’a pas empêché de me violer juste après » ce à quoi la défense a demandé: « Pourquoi ne lui avez-vous pas donné de coups à d’autres reprises ? » avant que la femme ne conclut: « Je ne pouvais pas, on ne peut pas toujours !!! ».
Pour tout le monde, l’accusé est considéré comme un prédateur, d’ailleurs, quand la femme est arrivée dans l’entreprise on lui a confié cette rumeur et une règle à suivre: « ne jamais rester seule avec lui« .
L’agresseur a déjà été jugé en 2017 pour ces faits et il avait été condamné à seulement 15 mois avec sursis. Avec ce nouveau jugement il risque jusqu’à 15 ans de prison… ferme !