En France, le Téléthon est un événement caritatif organisé depuis 1987 par l’Association française contre les myopathies pour financer des projets de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires essentiellement, mais aussi sur d’autres maladies génétiques rares.
Un événement caritatif qui a lieu chaque premier week-end de décembre. Juste avant que le Téléthon de cette année commence, l’association de protection animale Pour une Ethique dans le Traitement des Animaux (Peta) met en garde les donneurs.
Téléthon : où va l’argent récolté ?
L’association Peta annonce en effet que l’argent récolté pour le Téléthon sert à financer des expériences sur des goldens retrievers et des labradors à l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort.
A quelques jours du Téléthon, l’association appelle à manifester contre les tests cliniques sur les animaux.
Peta dénonce les expérimentations sur les animaux financés par le Téléthon
L’association avait tournée une vidéo en caméra cachée à l’intérieur du laboratoire en 2016. Ils dénonçaient déjà les conditions terribles dans lesquelles vivaient les animaux.
Dans cette vidéo de 2 minutes on peut lire : « Des chiens sont élevés dans le but de développer une dystrophie musculaire paralysante, y compris la dystrophie musculaire de Duchenne (maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme).
Ils perdent leur force musculaire et ils ont des difficultés à avaler, respirer et marcher.
[…] Les employés du laboratoire admettent que les chiens souffrent. Certains chiens sont complètement paralysés avant d’atteindre l’âge de six mois.»
Joanna Trouchaud, porte-parole de l’association affirme que « Cette vidéo est toujours d’actualité puisque les expériences se poursuivent encore actuellement. Nous dénonçons le manque de transparence de l’AFM. Avant de faire un don, les citoyens ont le droit de savoir à quoi il servira et s’il financera des essais sans animaux ou avec. »
En Europe, le test de l’innocuité d’un médicament doit se faire sur l’animal avant l’être humain. En 2017, près de deux millions d’animaux ont servi à tester des traitements dans les laboratoires, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche français.
A lire aussi :
En janvier 2023 la Californie sera le premier État américain à bannir la fourrure animal