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Strasbourg : 400 personnes assistent à un match de foot, malgré l’interdiction

Crédit photo : LAlsace


Environ 400 personnes se sont réunies, ce dimanche 24 mai à Strasbourg, pour assister à un match de foot.

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Et ce, malgré les mesures sanitaires liées à l’épidémie de coronavirus qui interdisent tout rassemblement de plus de 10 personnes dans l’espace public.

 

 

400 personnes assistent à un match de foot à Strasbourg, malgré l’interdiction

 

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Ce dimanche 24 mai, à Strasbourg, près de 400 personnes n’ont pas respecté l’interdiction de se rassembler à plus de 10 personnes dans l’espace public pour assister à un match de foot. Les élus ne comprennent pas ce comportement « irresponsable ».

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L’adjoint aux sports de la ville, Serge Oehler, explique : « Une équipe de joueurs de foot du Neuhof a rencontré une équipe de Hautepierre sur un terrain dans un autre quartier. On ne sait pas s’il s’agit d’équipes officielles ou de quartier ».  « Quelqu’un devait avoir les clés » pour ouvrir le stade Paco-Matéo dans lequel se sont rassemblées « entre 300 et 400 personnes », précise Serge Oehler.

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Serge Oehler ajoute que le match avait été annoncé vendredi sur un réseau social. Le Neuhof et Hautepierre sont deux quartiers sensibles de Strasbourg.

 

Dans la ville, avec l’épidémie de coronavirus, tous les équipements de sports collectifs sont fermés. L’adjoint aux sports précise : « Les filets de buts de foot et les paniers des terrains de baskets ont été enlevés ».

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La police municipale est intervenue pour constater le rassemblement et « tout le monde s’est dispersé en fin d’après-midi », selon la ville. Personne n’a été verbalisé, selon les DNA.

 

 

« Ce genre de réunion peut constituer une mini bombe virale. »

 

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L’adjoint aux sports est alarmé par ce comportement : « Je suis effaré par l’irresponsabilité de ces ‘adulescents’. On a le sentiment qu’ils ne risquent rien, qu’ils se sentent forts et en pleine santé. Ils ne se rendent pas compte du cluster qu’on risque d’avoir ». Serge Oehler avoue qu’il craint « un deuxième confinement ».

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Le professeur Gilbert Deray, chef du service de néphrologie à la Pitié-Salpêtrière à Paris, partage cette incompréhension. Il a posté une réaction à propos de ce match de foot sur Twitter : « C’est franchement déraisonnable. Le virus est toujours présent et ce genre de réunion peut constituer une mini bombe virale. Restons prudents et mobilisés ».

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Serge Oehler ne veut pas s’arrêter la, il promet « des sanctions très sévères » si « des éducateurs ou licenciés de foot » sont identifiés sur les images des caméras de vidéosurveillance installées dans ce quartier de Strasbourg. Des clubs de foot ont d’ailleurs été rappelés à l’ordre ces derniers jours pour avoir organisé des entraînements et toutes les serrures des stades vont être changées, a-t-il annoncé.

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