Sader est le fils d’un porteur du syndrome de Down, plus couramment appelé trisomie 21.
Il tenait à raconter la très belle relation qu’il entretient avec son père.
« Je suis fier de mon père. »
«Je suis fier de mon père. Tout au long de ma vie, il m’a apporté le plus grand soutien possible quand j’en avais besoin» a dit Sader Issa.
«On peut voir que ses yeux sont remplis de joie et de satisfaction, comme pour exprimer : oui, j’ai le syndrome de Down, mais j’ai élevé cet homme et j’ai fait tout mon possible pour qu’il devienne médecin et aide les autres» explique Sader.
Jad, son père, est un exemple de l’émancipation des personnes atteintes du syndrome de Down. Il a travaillé dans une usine et a élevé son fils en ayant “une relation de couple classique avec sa femme” selon les mots de Sader.
En plus de sa famille, Jad a d’autres relations sociales. Toutes simples et pures avec les gens de son quartier et ses collègues. Il aime tout le monde et tout le monde l’aime en retour.
Le quotidien des personnes atteintes de trisomie 21 a beaucoup évolué
« Le cas de Sader Issa et de son père est assez isolé », rappel le National Down Syndrome Congress, un organisme qui fournit des informations sur la trisomie 21 et défend les droits des personnes atteintes.
Il est rare pour un trisomique d’avoir un enfant. Comme l’explique l’organisme, c’est souvent par « manque de connaissances » en matière de reproduction plus qu’un problème de stérilité.
En tout cas, grâce aux avancées scientifiques, le quotidien des personnes atteintes du syndrome de Down a beaucoup évolué. « L’espérance de vie des personnes atteintes est passée de 25 ans dans les années 1980 à 60 ans aujourd’hui. Ils obtiennent un emploi intéressant et vivent de façon indépendante, beaucoup d’entre eux vont à l’université et certains se marient. »
A lire aussi :