En France, la situation dans les hôpitaux du Grand Est est particulièrement critique.
Après la tenue d’un évènement évangélique à Mulhouse – qui avait réuni quelque 2 000 fidèles -, le nombre de cas de coronavirus avait explosé en France. La région fait, depuis, face à une affluence de malades graves, que les hôpitaux ne peuvent plus gérer.
Solidaire, l’Allemagne offre d’aider son voisin
vonjour.point 8 | fr/faut-il-publier-des-photos-de-patients-a-lagonie-pour-prendre-conscience-du-danger/">cas critiques en avion militaire, une aide extérieure est apparue.point 154 | La région allemande frontalière du Bade-Würtemberg s’est dite prête, ce samedi, à accueillir des patients français atteints du Covid-19 et ayant besoin d’une assistance respiratoire.point 334 |
L’annonce a été faite par le porte-parole du ministère de la Santé local.point 71 |
Les hôpitaux alsaciens sont arrivés à saturation et cherchent des solutions pour tenter de traiter tout le monde : « Même si nous disposons aussi de capacités limitées (…) nous allons bien sûr essayer d’aider notre voisin français », a précisé le porte-parole à l’AFP.point 334 | 1
Selon les médias locaux, l’Allemagne accueillera des patients français gravement atteints, qui risqueraient de décéder dans les jours à venir faute d’assistance respiratoire.
Une capacité de prise en charge des personnes sous assistance respiratoire
La région allemande dispose actuellement de quelque 2.300 lits équipés, dont 80% sont occupés. Une vingtaine de personnes infectées par le nouveau coronavirus sont déjà actuellement sous assistance respiratoire dans le Land.
Le pays a, par ailleurs, déjà annoncé vouloir doubler le nombre de lits équipés d’assistance respiratoire dans les hôpitaux. À ce jour, 25 000 de ce type sont recensés chez nos voisins.
Au total, 12 lits ont été offerts par le Land, tandis que trois cantons suisses frontaliers vont, eux, accueillir six patients, annoncé, samedi 21 mars, le Conseil départemental du Haut-Rhin.
« Merci du fond du cœur à l’ensemble de nos partenaires allemands et suisses pour leur solidarité et réactivité ! Ensemble nous sommes plus forts », a réagi Brigitte Klinkert, présidente du Conseil départemental, sur Twitter.
D’autres patients des hôpitaux de Mulhouse et Colmar devraient, eux aussi, être pris en charge dans des hôpitaux allemands. À Heidelberg, Ulm ou encore Mannheim, mais également dans des hôpitaux de trois cantons suisses.
« Il n’y a eu aucun frein administratif ou autre, c’est de l’humanitaire pur », s’est félicitée Brigitte Klinkert, estimant « qu’une vraie chaîne de solidarité s'[était] mise en place à l’échelle transfrontalière ».
Un hôpital militaire de campagne est en cours d’installation près de Mulhouse.
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