Les Français ne pourront malheureusement pas partir au ski pendant les vacances de Noël cette année.
En effet, Jean Castex avait annoncé le 26 novembre dernier que les stations de ski pouvaient rouvrir mais pas les remontées mécaniques. Et c’est d’ailleurs le cas de nombreuses stations de ski en Europe. Un coup dur pour tous les professionnels de la montagne et pour ceux qui aiment skier.
Cependant, certains pays limitrophes comme la Suisse ont décidé de laisser toutes les stations ouvertes en dépit de la « coordination européenne » attendu par Emmanuel Macron sur le sujet ce mardi. Quant à l’Espagne et l’Andorre qui devaient ouvrir leurs remontées mécaniques début décembre, ils ont pour le moment suspendu leur décision suite à l’appel du président français.
Puisqu’il sera interdit de skier sur le sol français, le gouvernement compte bien aussi empêcher ses ressortissants d’aller skier à l’étranger. Ce mercredi 2 décembre, Jean Castex s’est exprimé devant Jean-Jacques Bourdin sur BFM et a fait comprendre qu’il y aurait des sanctions pour ceux qui compte se rendre à l’étranger pour skier.
Des contrôles aléatoires vont être effectués aux frontières
Ce mercredi 2 décembre, le Premier ministre Jean Castex était invité sur le plateau de BFM et RMC et a indiqué que le gouvernement faisait tout pour « empêcher les Français d’aller se contaminer dans les stations (à l’étranger) » pendant les vacances de Noël.
Pour y parvenir, il a déclaré que des contrôles seraient effectués aux frontières et qu’un quarantaine serait instaurée. « Les préfets des départements limitrophes vont instaurer ce qu’on appelle une quarantaine.
C’est à dire qu’on fera des contrôles aléatoires à la frontière. Et le préfet pourra ordonner la mise en quarantaine sept jours », a précisé Jean Castex.
Jean-Jacques Bourdin a ensuite demandé des précisions au Premier ministre : « C’est à dire que je suis Français, je veux aller skier en Suisse. Je tombe sur un contrôle, il m’arrive quoi ? », ce à quoi Jean Castex répond : « Et bien il vous arrive que vous serez placé et que vous subirez les tests en isolement de 7 jours. Voilà, c’est concret ».
Devant un journaliste dubitatif, Jean Castex ajoute : « La conclusion à en tirer Monsieur, c’est que je ne vais pas en Suisse. Moi je cherche à protéger mes concitoyens. C’est pas que je cherche, c’est mon devoir. D’autres pays n’ont pas la même conception, c’est leur droit mais je vais continuer à protéger mes concitoyens en les empêchant d’aller se contaminer ».
Jean Castex défend les stations de ski françaises
Jean Castex a ensuite évoqué l’impact économique qu’a cette décision pour les professionnels de la montagne, et ce qu’il compte faire pour les aider.
« Je rétablirai un principe d’équité vis à vis des gestionnaires des stations pour les défendre Monsieur Bourdin. Je suis aussi là pour les défendre. Donc j’essaie d’être cohérent. C’est pas facile.
Nous préférions une harmonisation européenne. Nous y mettons toute notre énergie. Après, les états qui nous entourent sont souverains », a indiqué le Premier ministre. Il tient aussi à rappeler que les cas contacts et les malades du Covid-19 seront mis à l’isolement et seront sanctionnés qu’ils aillent faire du ski ou non.
.@JeanCASTEX annonce « un isolement de sept jours » pour les personnes parties skier à l’étranger pic.twitter.com/YOvD38xm1q
— BFMTV (@BFMTV) December 2, 2020
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