Anne Hidalgo vient de dévoiler son programme en vue du second tour des municipales le 28 juin prochain.
Parmi les mesures annoncées, celles concernant la circulation automobile : si Anne Hidalgo est réélue, elle prévoit l’abaissement de la limitation de vitesse dans la ville et le périphérique.
Réduire la vitesse à Paris pour réduire les nuisances sonores
Le second tour des élections municipales aura lieu le 28 juin prochain, à ce propos, Anne Hidalgo a dévoilé son programme. L’un des points annoncé ce mardi 16 juin est « l’unification » de la vitesse de circulation dans Paris, afin de limiter les nuisances sonores.
Ainsi, la vitesse serait limitée à 30 km/h et non plus à 50 km/h sur la quasi-totalité du territoire parisien. Pas question non plus de maintenir la même vitesse sur la voie « rapide » qui entoure la capitale. Le périphérique, actuellement limité à 70 km/h passerait à 50 km/h maximum.
Une volonté affichée depuis un certain temps par Anne Hidalgo.
D’ailleurs, l’an dernier, une commission préconisait ce passage à 50 km/h sur le périphérique. Le site officiel présentant le programme d’Anne Hidalgo explique : « Le périphérique deviendra un boulevard avec une circulation apaisée, en coopération avec les communes riveraines et le Grand Paris.Notre but est de réduire la pollution et le bruit qui touchent tout particulièrement les riverains.
Nous le végétaliserons massivement afin d’en faire un nouveau corridor écologique ».
Des feux rouges, des passages piétons et des pistes cyclables sur le périphérique
Un texte résumant ces différentes propositions précise : « Dès 2024, une voie sera réservée aux transports en commun, au covoiturage, aux véhicules propres et transportant des personnes à mobilité réduite ».
Mais ce n’est pas tout, Jean-Louis Missika, co-directeur de la campagne d’Anne Hidalgo évoquait ce mardi 16 juin sur BFM Paris l’installation de feux de signalisation et de passages piétons sur les 15 % du périphérique se situant au même niveau que le reste de Paris.
« Un jour, dans le courant de la mandature, il ne s’agit pas de faire ça demain matin, il y aura des feux de signalisation et des passages piétons.
Il est temps que l’on puisse avoir des pistes cyclables qui passent au-dessus du périphérique ou qui (le) traversent », a également indiqué Jean-Louis Missika, souhaitant mettre fin à cette autoroute « qui coupe Paris du Grand Paris ».
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