Un coup dur qui annonce un troisième confinement ?
Selon Gilles Pialoux, la France n’a pas les moyens de surveiller le variant du coronavirus
Alors que le gouvernement a annoncé ce jeudi 7 janvier les nouvelles mesures concernant la situation sanitaire en France, Gilles Pialoux, le chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon à Paris s’est exprimé sur la radio RTL en expliquant: « On est dans une situation où on a l’impression que les mesures sont prises dans l’urgence.
C’est assez désolant alors qu’on devrait être dans une période où je pensais que ce serait un moment de joie et d’allégresse avec l’arrivée des vaccins.
Le problème n’est pas tellement le couvre-feu et le confinement c’est comment on en sort… »Gilles Pialoux s’est ensuite confié sur le variant anglais du virus alors que deux clusters ont été détectés en Bretagne et en Île-de-France: « il nous inquiète pour plusieurs raisons. Premièrement, la France n’a pas les moyens de surveiller ce variant et deuxièmement, est-ce qu’il aura un impact sur la réponse vaccinale ?« .
La France déjà dans la troisième vague du coronavirus ?
Le chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon a ensuite déclaré: « pour les vaccins, il faut augmenter la voilure. On ne peut pas se permettre de dire « on va au rythme où on va ». On a eu de cesse de courir derrière le virus et de ne pas avoir un temps d’avance ».
Enfin, lorsqu’il a été interrogé sur une troisième vague, Gilles Pialoux a expliqué: « C’est une querelle sémantique mais oui, il y a une circulation importante du virus et je pense que Jean-François Delfraissy l’a dit suffisamment, on a une possibilité non négligeable d’avoir la reprise d’une troisième vague importante« .
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