Les animaux vivants auprès des personnes infectées au coronavirus risquent aussi d’être contaminés…
Selon des experts scientifiques, les chiens et les chats devraient aussi être vaccinés
Des scientifiques britanniques et américains ont suggéré de ne pas limiter la vaccination contre le coronavirus aux seuls humains, mais de l’étendre aux chats, aux chiens et à tous les animaux domestiques.
En effet, la propagation du virus est actuellement alarmante et on sait déjà, selon les résultats d’une étude française parue en novembre dernier, que les animaux qui vivent auprès des personnes infectées au Covid-19 ont huit fois plus de chances d’être contaminés.
La communauté scientifique mondiale n’avait jusqu’à présent pas envisagé une vaccination chez les animaux de compagnie car ils étaient considérés comme asymptomatiques et ne développaient donc pas de symptômes graves du Covid-19.
Cependant, avec l’arrivée des nouveaux variants du virus, la donne est peut-être en train de changer…
Nos amis les bêtes doivent aussi être protégées…
Selon Cock Van Oosterhout, professeur de génétique à l’université de l’Est-Anglie (UEA), l’évolution inquiétante du virus et de ses mutants (britannique, brésilien, sud-africain…) pourrait présenter un risque important de santé publique chez les êtres humains et les animaux qui vivent avec eux.point 439 |
Il a expliqué: « il logique de développer également des vaccins pour les animaux de compagnie, a titre de prévention, pour freiner la propagation du coronavirus ».point 226 |
Il faut aussi savoir que des cas de contaminations entre des humains et des chats, bien que rares, ont déjà été documentés.point 107 | 1
Les scientifiques de l’université de l’Est-Anglie (UEA), au Royaume-Uni, et de l’université du Minnesota, aux États-Unis estiment donc qu’il y a une urgence et qu’il faut agir car le risque de souches spécifiques aux animaux pourrait créer un tout nouveau virus…
Le professeur Cock Van Oosterhout a ajouté: « Ce que nous devons avoir en tête, en tant que société humaine, c’est que nous devons nous préparer à toute éventualité avec le SARS-CoV-2« .
À lire aussi: